7 auberges où manger et se sentir comme chez soi
Envie d’une verte escapade ? Gault&Millau a sélectionné pour vous sept auberges dans toute la France, où l’on se ressource autant que l’on se régale !
Dans le tumulte de nos vies modernes, il est parfois essentiel de faire une pause, de s'échapper pour retrouver un peu de chaleur et de simplicité. Les auberges, ces établissements à l’atmosphère authentique, offrent un havre de paix où l'on peut non seulement savourer une cuisine généreuse et de qualité, mais aussi se sentir accueilli comme à la maison. De la Bretagne à la Provence, en passant par les Flandres, la France regorge de ces lieux enchanteurs. Nous vous proposons une sélection d'auberges à travers le pays où l'on vient pour se régaler, et où l'on reste parfois pour la nuit, le cœur léger et l'esprit reposé.
Les Filles en Bottes à Saint-Georges-de-Reintembault
L’Auberge Les Filles en Bottes est un petit coin de paradis situé à une quinzaine de minutes de Fougères, en Bretagne. À sa tête, on retrouve la cheffe Lénaïck, formée chez Florent Ladeyn à Lille ou encore au Nessay à Saint-Briac, mais aussi Louise, responsable du service et du maraîchage, passée par Les Jardins de la Matz à Plouër-sur-Rance. Ensemble, elles ont racheté une charmante auberge abritant un gîte, un immense jardin paysager avec deux vergers et un potager, mais aussi un restaurant où l’on mange au coin du feu l’hiver, ou bien sur la terrasse bucolique l’été. La partie végétale des assiettes vient directement du jardin et le reste de la carte est finement sourcée aux alentours de l’auberge, pour une fraîcheur maximale.
- Où ? Les Filles en Bottes, 8 la grande tournicotière, 35420 Saint-Georges-de-Reintembault
- https://www.lesfillesenbottes.com/
© DR
L’Auberge du Vert Mont, à Boeschepe
Située à quelques kilomètres de la frontière belge, l’Auberge du Vert Mont (3 toques) est le refuge verdoyant de Florent Ladeyn. Nichée au cœur des Flandres, l’adresse propose une poignée de chambres d’hôtes boisées au charme rustique mais aussi une très belle table où le chef imagine une cuisine ultra-locale, où les aliments venus de plus de 50 km à la ronde tels que le poivre, le chocolat ou le café, sont proscrits. Un parti pris fort et assumé qui fait de Florent Ladeyn l’un des plus fervents défenseurs des richesses de son terroir.
- Où ? L’Auberge du Vert Mont, 1318 rue du Mont Noir, 59299 Boeschepe
- https://www.vertmont.fr/
© DR
Le Doyenné, à Saint-Vrain
Le Doyenné est plus qu’un simple restaurant et quelques chambres d’hôtes. C’est un véritable projet gastronomique et agricole ! Installée à 36 km de Paris, cette auberge, ancienne résidence de la Comtesse du Barry, est aujourd’hui le terrain de jeu des chefs James Henry et Shaun Kelly. On y trouve un potager en agriculture régénératrice, des arbres fruitiers et des allées de fleurs, sources principales des assiettes du restaurant. Chaque matin, les équipes sélectionnent les meilleurs légumes du moment, avant de les marier avec de bons produits locaux sous formes de plats conviviaux à partager avec l’ensemble de la table, ou bien des assiettes individuelles selon les recettes.
- Où ? Le Doyenne, 5 rue Saint-Antoine, 91770 Saint-Vrain
- https://ledoyennerestaurant.com/fr/home-2/
© Evan Sung
L’Auberge de la Roche, à Valdeblore
Nichée au cœur du parc du Mercantour, l’Auberge de la Roche est une magnifique bâtisse de pierre remise au goût du jour grâce à Louis-Philippe Riel, Alexis Bijaoui et Mickaëlle Chabat. On y découvre deux chambres et trois suites, de belles terrasses bucoliques surplombant la vallée et bien sûr une grande salle à manger où les convives dégustent une cuisine locale et de saison, pensée autour des produits du potager cultivé en permaculture. Un lieu baigné de lumière qui promet une jolie déconnexion !
- Où ? L’Auberge de la Roche, 06420 Valdeblore
- https://www.laubergedelaroche.com/
© DR
The Presbytere, à Heugueville-sur-Sienne
Entre pub anglais et bistrot normand, The Presbytere (1 toque) est le projet imaginé par le chef Edward Delling-Williams. Celui qui avait fondé Le Grand Bain à Paris s’est exilé en Normandie pour créer un lieu convivial, dont l’ambiance rappelle celle du Sunday Roast, les fameux déjeuners du dimanche en famille en Angleterre, en conjuguant bistronomie et produits locaux. Le chef réfléchit même à installer un marché hebdomadaire dès 2025 au sein de son établissement.
- Où ? The Presbytere, 16 rue de la Sienne, 50200 Heugueville-sur-Sienne
- https://www.thepresbytere.com/
© DR
La Ferme de la Ruchotte, à Bligny-sur-Ouche
Direction la Côte d’Or pour découvrir La Ferme de la Ruchotte (1 toque). Aux manettes, on retrouve Frédéric Ménager, ancien second d’Alain Chapel ou encore rôtisseur chez Pierre Gagnaire. Installé depuis une vingtaine d’années près de Beaune, le chef, qui se revendique aussi éleveur et maraîcher, propose une cuisine bourgeoise. Pâté en croûte, quenelles de volaille à la truffe de Bourgogne, tarte aux myrtilles et profiteroles… Frédéric Ménager propose un menu unique en 5 services qui évolue au fil des jours, selon les produits qu’offre la ferme.
- Où ? La Ruchotte, 21360 Bligny-sur-Ouche
- https://www.lafermedelaruchotte.com/
© Nidhal Marzouk
L’Auberge Sauvage, à Servon
Si vous passez du côté du Mont-Saint-Michel, poussez votre route quelques kilomètres plus loin pour découvrir l’Auberge Sauvage (3 toques), à Servon. Jessica Schein et Thomas Benady ont transformé cette bâtisse en un domaine où l’on cuisine, autant que l’on cultive et accueille. La cuisine du chef se nourrit de produits locaux, principalement végétaux mais pas que, et se veut à la fois douce et brute. Les assiettes sont aussi subtiles que puissantes, sans jamais dénaturer les trésors gustatifs qu’offrent la Baie du Mont-Saint-Michel, avec des légumes travaillés comme des viandes, et des desserts aussi surprenants.
- Où ? L’Auberge Sauvage, 3 place Saint-Martin, 50170 Servon
- https://aubergesauvage.fr/
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