3 solutions pour s'offrir une expérience gastronomique quand on a moins de 30 ans
Ils sont les clients de demain. Et pourtant, ce n’est pas toujours financièrement facile d’accéder à l’expérience d’un grand restaurant quand on est un jeune actif. Des bons plans offrent cependant cette opportunité…
Si l’on n’a pas tous les jours 20 ans, comme le chantait Berthe Sylva, à 30 ans, on n’a pas non plus souvent les moyens de réserver une belle table gastronomique. Généralement, le budget d’un menu dégustation n’est pas en accord avec les finances d’un jeune actif, sans compter si ce dernier envisage d’opter pour l’association bachique recommandée par le sommelier de la maison. Pourtant, il ne faudrait pas s’avouer vaincu si vite, car il existe bel et bien des astuces pour pousser la porte de ces établissements même quand le portefeuille n’est pas encore garni. Voici les trois solutions les plus simples à mettre en œuvre.
Repérer les menus adaptés aux moins de 30 ans
Certains chefs de maisons réputées proposent des déroulés gastronomiques dont le coût est adapté aux finances des plus jeunes gourmets. Ils ont en effet parfaitement conscience qu’en affichant un menu à plus de cent euros, ils ne pourront pas séduire une jeune clientèle, et donc participer à leur culture culinaire. C’est le cas du château Troplong Mondot, où le restaurant Les Belles Perdrix accueille chaque mercredi soir (jusqu’au 31 mars) les moins de 30 ans avec un menu à 70 euros, entrée, plat, dessert ainsi qu’un verre de vin de la propriété inclus. « Nous avons inauguré cette formule l’année dernière et compte tenu de son succès, nous avons souhaité la relancer » indique le chef David Charrier, donnant l’exemple d’un récent dîner où la moitié de la salle était constituée de jeunes de moins de 30 ans. Et de raconter « j’ai découvert cette offre lorsque je travaillais à Reims chez Arnaud Lallemant (L’Assiette Champenoise). Je trouvais l’initiative géniale et j’en ai donc parlé à mon directeur général lorsque je suis arrivé au château Troplong Mondot. Ce menu désacralise le restaurant gastronomique. Cela permet d’enlever les barrières que la jeune clientèle a tendance à se mettre vis-à-vis de certains établissements ».
Préférer l’heure du déjeuner
Les gourmets les plus malins connaissent déjà l’astuce. Il faut réserver une table gastronomique, non pas au moment du dîner, mais lors du déjeuner pour partager un repas à moindres frais. Bien sûr, si l’ambiance du soir participe aussi à l’expérience, surtout lorsque la salle du restaurant invite les convives dans une ambiance feutrée, cette concession a aussi du bon pour celles et ceux qui ne peuvent s’empêcher de prendre des photos de leurs plats… Au déjeuner, pas de problème de lumière ! Côté addition, le différentiel entre midi et soir n’est pas négligeable. On peut ainsi s’offrir le luxe du Four Seasons George V, à Paris, pour 80 euros (sans les vins) en réservant un déjeuner à la table du chef italien Simone Zanoni. Chez le jeune chef talentueux Omar Dhiab (restaurant Omar Dhiab), il y a même un menu à 68 euros, avec entrée, plat et dessert, offrant l’opportunité de choisir chacune des séquences entre deux options possibles. Une solution efficace quand on n’est pas encore habitué au long déroulé gastronomique imposé à toute la table et que l’on n’est pas aventureux dans ses goûts. Quant aux accords, il faut ajouter 32 euros. Par comparaison, le menu en cinq services coûte 118 euros et l’accord est de 52 euros.
Surveiller les ventes privées (en ligne)
88 euros par personne le dîner au restaurant Mavrommatis, à Paris, pour entrée, plat et dessert… 78 euros le menu Découverte en six temps et à l’heure du déjeuner au Shang Palace, la table chinoise du Shangri La Paris… Ou même 40 euros par personne, le déjeuner en quatre temps au restaurant Vive, Maison Mer, la table iodée de la cheffe Stéphanie Le Quellec… Avec ce budget, on a droit à une entrée, un plat, un dessert et on peut obtenir 40% sur la carte des vins si l’on préfère la formule à 49 euros… Toutes ces offres ont été publiées il y a quelques jours seulement sur le site Voyage Privé, qui a pris l’habitude de ne pas seulement commercialiser des séjours à prix cassés, mais aussi des repas gastronomiques.
Contactée par nos soins, la plateforme n’a toutefois pas souhaité s’exprimer sur le poids que représente son offre culinaire au sein de son riche catalogue. La marque a pourtant de sérieux concurrents et n’est pas le seul à offrir de tels bons plans aux jeunes gourmets. Chez Veepee, ex-Vente Privée, la gastronomie est une affaire sérieuse depuis longtemps. La célèbre plateforme qui a popularisé le concept des ventes limitées de marques luxueuses s’est d’abord présentée comme une alternative économique pour acheter du vin, avant de proposer des repas gastronomiques à moindres frais. En 2007 déjà, Veepee vendait du vin tandis qu’aujourd’hui le mastodonte de l’e-commerce estime que son offre vin et gastronomie génère 30 millions de visites cumulées chaque année.
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