Akrame BENALLAL
Chef : 2 restaurantsSi Akrame est aujourd’hui l’une des coqueluches de la foodosphère parisienne, c’est évidemment beaucoup grâce à son talent mais aussi, un peu, grâce à Gault&Millau.
Fin 2010, alors qu’il venait, en catimini, de quitter Tours où il nous avait déjà tapé dans l’œil, nous l’avions retrouvé rue de l’Arbre Sec, à Paris, quelques jours avant le bouclage de notre édition 2011. Notre opinion était faite, nous avions affaire à un surdoué.
Il n’a pas encore 30 ans mais déjà une carrière toute tracée qui s’ouvre devant lui. Il a grandi à Oran, auprès de sa mère, excellente cuisinière, et revient en France, où il est né, pour passer son CAP de cuisine avant de rejoindre l’Orangerie du Château, la belle table de Blois.
Akrame a envie de voir du pays et quitte le Val de Loire pour rejoindre les cuisines de Ferran Adrià puis celles des Elysées du Vernet, auprès d’Alain Solivérès, avant d’entrer chez Pierre Gagnaire. Mais le jeune homme à la bougeotte et souhaite accumuler un maximum d’expérience(s). Il finit par s’installer à Tours, au Trendy, qu’il rebaptise l’Atelier d’Akrame, où nous allons le repérer avant qu’il ne doive fermer son établissement et rejoindre Paris.
Depuis, il a multiplié les ouvertures, pratiquement toujours avec succès, mais il s’est fixé, aussi, rue Tronchet, dans le 8e, où ce cuisinier bouillant, inventif et brillant prouve aussi qu’il a mûri tout en conservant cette dose de folie qui est sa marque de fabrique.
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