Manger des noix de Saint-Jacques pendant les fêtes, est-ce vraiment une bonne idée ?
Bien que les coquilles Saint-Jacques soient un incontournable des repas de Noël, ce n’est pas vraiment le moment idéal pour en manger. On vous explique pourquoi.
Tandis que les fêtes de fin d’année approchent, les étals des poissonniers et les rayons des supermarchés se parent d’appétissantes noix de Saint-Jacques. Poêlé ou cru, en entrée ou en plat, ce fruit de mer d’exception donne un air rafiné à n’importe quelle tablée. Pourtant, ce n’est pas à cette période que les vrais gourmets sélectionnent leurs coquilles Saint-Jacques.
Un mets d’exception
À l’instar des huîtres, la coquille Saint-Jacques est un fruit de mer coûteux que l’on déguste à des périodes exceptionnelles de l’année. « Historiquement, on a toujours considéré la coquille Saint-Jacques comme un plat festif et luxueux. Au moment des fêtes, la demande augmentait, or il n’y avait pas beaucoup de coquilles, et donc les prix s’élevaient mécaniquement », rappelle Dominique Lamort, chargé de mission qualité/durabilité Calvados chez Normandie Fraîcheur Mer.
Aujourd’hui, leur récolte, leur transport et leur conservation permettent d’en déguster tout au long de l’année. Mais est-ce pour autant une bonne idée ? « La pêche est autorisée à partir du 1ᵉʳ octobre, mais à cette période, la coquille vient tout juste de pondre, elle est en choc et doit restaurer son corail et sa noix. Et quand arrivent les mois d’avril et de mai, le corail grossit. Il pompe alors l’énergie qui est dans la noix, ce qui interfère sur la qualité de cette dernière », poursuit Dominique Lamort.
... à savourer au bon moment
Mais alors, quand manger des noix de Saint-Jacques ? Si on l’apprécie en décembre pendant les fêtes de fin d’année, c’est en fait un peu plus tard que le fruit de mer dévoile vraiment toute sa finesse. « La vraie saison de la coquille Saint-Jacques débute mi-décembre, mais pour moi, le meilleur moment pour manger des coquilles Saint-Jacques, c’est en janvier et février », explique Dominique Lamort, « qualitativement, c’est à ce moment-là qu’elle est la meilleure et que le corail est le plus équilibré par rapport à la taille de la noix ».
En les dégustant à Noël, on court le risque de manquer l’apothéose de la saveur et de la texture qui font la réputation de la noix de Saint-Jacques. Attendre quelques semaines supplémentaires permet non seulement de profiter d’une coquille au sommet de sa qualité gustative, mais aussi de respecter son rythme naturel.
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