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Il est possible de devenir propriétaire de ce restaurant pour 50 euros seulement
Acheter un restaurant pour 50 euros, cela paraît être une boutade... C’est pourtant ce que proposent les propriétaires de l'établissement le Pare-Faim, à Uzos dans les Pyrénées-Atlantiques, pour trouver repreneur.
Pour trouver leur successeur, deux restaurateurs, Carey et Vincent Lucas, ont imaginé une méthode pour le moins originale : une tombola. Pour les joueurs et les amoureux de nouveaux défis, voici toutes les informations à connaître.
Une solution ingénieuse et ludique
À 61 ans, Carey et Vincent Lucas ne rêvent que d’une chose : partir à la retraite afin de profiter de leurs quatre petits-enfants. Mais pour cela, le couple de restaurateurs doit vendre son restaurant le Pare-Faim, à Uzos (Pyrénées-Atlantiques). Une tâche qui s’est révélée plus ardue que prévu, faute de financement. "Ça fait deux ans qu'on prépare sérieusement notre retraite et qu'on tente de vendre notre restaurant. Voyant que les candidats ne courent pas les rues (...), on s'est dit qu'il fallait qu'on trouve une solution si on veut partir en retraite et permettre à quelqu'un de se lancer dans de bonnes conditions," confie Carey Lucas à France 3.
Leur idée ? Vendre leur établissement via l’achat d’actions à 50 euros l’unité. Les jeux d’argent étant interdits, la mise en place de cette idée ne fut pas un jeu d’enfant pour le couple. Mais aujourd’hui, la difficulté a été contournée, il n’y a plus qu’à attendre les candidats à la succession.
Un restaurant aux nombreux avantages
D’autant que le Pare-Faim est un restaurant en bon état, sans dette ni travaux à prévoir. "On a une belle cuisine, une belle chambre froide et même les équipements pour faire une activité traiteur, c’est vraiment un bel outil de travail", vante l’actuel propriétaire à 20 Minutes. Au total, ce sont plus de 80 couverts sur une surface de 300 m², une clientèle composée de 85% d’habitués et un chiffre d’affaires annuel dépassant les 350 000 €, précisent les propriétaires.
Nul diplôme n’est requis en cuisine ou en gestion d’entreprise pour reprendre l’établissement. Mieux encore, "on proposera à la personne un accompagnement de trois mois si elle le souhaite", indique Vincent Lucas. Autre avantage : l’équipe actuelle souhaite pouvoir rester travailler dans l’établissement. Certains ont même acheté des actions afin de devenir patron du lieu.
3 000 actions doivent être vendues
Pour participer, il suffit de se rendre, avant le 31 octobre, sur le site du restaurant et de souscrire à une action ou plusieurs. Puis, en novembre aura lieu le tirage au sort devant un huissier. Le nom sorti deviendra propriétaire du restaurant ou pourra transmettre à la personne de son choix. Gagner ou offrir, à l'heureux élu de choisir.
Pour l’instant, 300 souscriptions ont été enregistrées. Pour que le projet aille à son terme, ce sont 3 000 actions qui devront être vendues afin de parvenir à la somme de 150 000 euros. Sans cette étape franchie, l’opération sera annulée et chaque participant sera remboursé.
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