Vous adorez ce produit de saison et bonne nouvelle, c'est son année !
Un produit de la mer très apprécié est de retour sur nos étals depuis le 1ᵉʳ octobre et ne devrait pas manquer dans les mois à venir. Avez-vous deviné duquel il s’agit ?
Alors que les palourdes ont cruellement manqué dans les assiettes des Italiens cet été, les consommateurs français sont en veine. Un produit de saison, pêché au large de nos côtes, est de retour sur nos étals depuis peu et ne devrait pas manquer à l’appel pendant plusieurs mois. Un petit indice sur son identité ? Ce coquillage est l’une des stars des fêtes de fin d’année…
Une année record !
Ce produit d’exception, très plébiscité par les consommateurs, n’est autre que la coquille Saint-Jacques. Selon l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer), “les populations de coquilles Saint-Jacques se portent bien. Tous les indicateurs de leur bon état sont au vert pour la saison de la pêche”, qui a démarré officiellement le dimanche 1ᵉʳ octobre, précise l’institut dans un communiqué de presse.
L’Ifremer souligne notamment l’abondance dans les baies de Saint-Brieuc et de Seine, avec un nouveau record pour la première zone et le deuxième plus haut niveau depuis cinquante ans pour la seconde. Dans la baie de Saint-Brieuc, la biomasse totale, c’est-à-dire la quantité de coquilles ayant atteint la taille minimale réglementaire de 102 mm, est de 61.300 tonnes, soit 30% de plus qu’en 2022, une année déjà considérée comme “exceptionnelle” par l’Ifremer. En baie de Seine, la biomasse immédiatement exploitable (110 mm ou plus) est estimée à 88.000 tonnes. De nombreuses coquilles, actuellement trop petites, atteindront, elles aussi, la taille réglementaire d’ici quelques semaines ou mois, gonflant encore ces chiffres. “Cela laisse présager des prévisions records pour 2024, sous réserve que ces juvéniles, déjà de grande taille au moment de la campagne, ne soient pas pêchés avant d’avoir participé à la reproduction”, espère l’Ifremer.
Des mesures respectées
Toujours selon l'institut, ces prévisions records ne sont pas un hasard et s’expliquent par “la gestion mise en place par les pêcheries françaises”, comme la “diminution globale de l’effort de pêche, l’amélioration de la sélectivité des engins avec l’utilisation d’anneaux de drague plus grands” ou encore la “mise en place en baie de Seine d’une zone de jachère qui change chaque année”. Une bonne nouvelle qui laisse présager un Noël bien iodé !
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