Singapour, la food fan zone
Matin, midi et soir, à toute heure en fait, on trouve à Singapour de quoi contenter son appétit. Du gastro, du bistrot, du tradi, des cuisines de tous les pays… il y en a pour tous les goûts, tous les budgets, et l’on passe sans vergogne dans la même journée de la street food au restaurant gastronomique de renommée mondiale. Immersion dans une cité-État cosmopolite, où manger est un loisir que chacun, quelle que soit sa condition, prend très au sérieux.
La scène singapourienne ne cesse de se réinventer, tout en préservant ses fondamentaux, en particulier ses hawkers centers (marchés de street food) considérés comme de véritables patrimoines nationaux. Toujours plus de chefs y viennent du monde entier, attirés par les offres des groupes d’hospitalité, qui sont ici les vrais acteurs de cette scène. Ces chefs exercent en tant que consultants – accolant leur nom à des restaurants dont ils ne surveillent pas forcément les cuisines – ou décident de s’y installer pour de bon, convaincus par la qualité de la proposition et de la clientèle, la qualité de vie et aussi, plus étonnant, la qualité des ingrédients ! On imagine que tout ce qui se mange à Singapour est importé. C’est effectivement le cas. Mais pas nécessairement de très loin, car dans un si petit pays avec une agriculture marginale, le local correspond en fait à toute l’Asie du Sud‑Est, et principalement la Malaisie, située à une trentaine de kilomètres de l’autre côté du détroit de Johor. Même si le gouvernement singapourien a pour objectif de produire en 2030, de manière durable, 30% des besoins nutritionnels de l’île – dans le cadre du plan «30 by 30» –, on en est encore très loin.
Cet article est extrait de Gault&Millau, le magazine #7. Retrouvez le dernier numéro en kiosque ou sur notre boutique en ligne.
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