« Wall plates », quand l’assiette fait le mur
Ringarde, l’assiette murale ? Ces créations suffisent à se persuader du contraire. Et risquent fort de vous donner envie de changer votre déco…
Certains se lancent des assiettes à la figure… et d’autres préfèrent les accrocher aux murs ! On pourrait penser que l’idée d’exposer ses plus belles pièces et d’en faire un élément de notre décoration nous vient de nos grands-parents, mais elle est plus ancienne. Au XVIIIe siècle, l’essor de la céramique permet la démocratisation de l’assiette, qui n’est plus forcément en bois ou en métal. Accompagnant les nouvelles coutumes culinaires, elle devient un objet usuel, qui se répand dans toutes les couches de la société.
Mais elle prend aussi la fonction d’objet décoratif. Les modèles se multiplient, tout comme les ornementations : dessins bucoliques, inspirés de la nature, saynètes… L’assiette est également un objet de récompense ou de prise de position, par exemple avec les décors révolutionnaires, entre la fin du XVIIIe et le début du XIXe siècle. Et, entre deux utilisations, elle est exposée en vitrine ou suspendue.
Un temps remisées au placard, les assiettes refont surface sur nos murs et connaissent un nouvel attrait. Devenues « wall plates », elles ornent les espaces, combinées entre elles par taille, unique ou variée, par coloris, en camaïeu ou en déclinaison, par motifs… Les artistes en font un support d’expression et les motifs débordent pour s’étendre sur toute une série. La créativité est de nouveau au rendez-vous et permet à chacun de trouver le style qui lui convient, sans crainte de passer pour un has been !
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La décontraction chez Non Sans Raison
La maison d’édition Non Sans Raison a restitué ses lettres de noblesse à l’art de l’assiette murale. Ses compositions sont à la fois originales et d’une grande liberté, à l’exemple de « The Coco Wall Plates », son premier vaisselier mural imaginé par l’artiste brésilienne Paula Juchem. Non Sans Raison a développé un système d’accroche magnétique qui facilite la pose. L’entreprise a également donné « assiette blanche » à d’autres créateurs : Claire Brewster avec « The Free Bird », Étienne Bardelli, alias Akroe, avec « Barillet », Pierre-Charles Jacquemin avec « The Space Oddity » ou Jeykill avec « The Genesis ».
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Les inspirations antiques de Sophia Enjoy Thinking
Cette marque de décoration s’est fait une spécialité des objets et accessoires célébrant l’art et la culture grecs. Sa marque de fabrique ? Détourner les codes de ces classiques pour les transposer dans une vision contemporaine. Ainsi, statuettes, bougies et autres éléments décoratifs adoptent-ils des couleurs vives, des formes et des motifs d’inspiration antique. Rien d’étonnant, donc, à trouver dans cette offre des assiettes murales qui arborent les visages des déesses Vénus, Artémis ou Niké… Une touche de charme qui ne manque pas d’humour.
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L’hommage musical de J.L Coquet
On peut être une maison bientôt deux fois centenaire et être de son époque ! J.L Coquet le prouve avec sa célèbre collection « Hémisphère » dans une version ultra-rock. La manufacture de porcelaine propose un coffret de quatre assiettes aux couleurs des Rolling Stones, en l’honneur des 60 ans de carrière du groupe. Deux assiettes plates et deux assiettes à dessert reprennent ainsi les pochettes des albums Sticky Fingers et Some Girls. Pour l’occasion, 1962 coffrets ont été édités, en écho à l’année de naissance des Rolling Stones, et écoulés lors d’une vente flash.
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Le génie créatif de Fornasetti
Iconoclaste, indissociable du design italien, Fornasetti propose un univers qui reflète le génie de son créateur, Piero Fornasetti. Fasciné par la chanteuse d’opéra Lina Cavalieri, l’artiste s’en est inspiré et a multiplié les créations à son effigie, sur de nombreux supports. Portraits tour à tour étonnants, drôles, poétiques ou touchants, le visage de la soprano s’expose notamment sur les assiettes de la marque. Mais Fornasetti sait aussi surprendre avec d’autres motifs, puisés dans la faune ou la flore, l’anatomie…
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La belle association entre Ligne Roset et Maison Le Loup
On connaît la maison pour son mobilier, notamment ses canapés, tables et autres buffets créés par de grands noms du design et de l’architecture, comme Michel Ducaroy et son célèbre « Togo », Ronan & Erwan Bouroullec, Inga Sempé, Philippe Nigro ou, plus récemment, Sebastian Herkner. Mais Ligne Roset propose aussi des accessoires, à l’exemple de cette composition de 12 assiettes en grès et porcelaine. Baptisée « Au Cœur de la Ville - Maison Le Loup », qui en est à l’origine, elle puise son inspiration dans la ville de Lyon et offre un beau puzzle urbain.
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