48 heures à Nice
Provence-Alpes-Côte d'Azur - Corse - Monaco/2022
Nice n’est pas seulement une très belle ville, iconique par sa promenade des Anglais. Loin s’en faut ! C’est avant tout une cité vivante, riche de ses brassages, entre France et Italie, entre mer et montagne, qui ont contribué à créer une culture culinaire unique en France. D’ailleurs, de nombreux jeunes chefs s’y installent, puisant dans ces racines et ce contexte favorable une inspiration sans limites.
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Jusqu’au XIIe siècle, la cité fortifiée se limitait à ce promontoire dominant la Méditerranée. S’il reste peu à voir aujourd’hui en matière d’architecture, hormis quelques vestiges médiévaux des fortifications et du palais détruits sur ordre de Louis XIV en 1706, les jardins, pour peu que l’on n’ait pas peur d’une grimpette un peu rude, sont superbes et la vue magnifique. On redescend par l’ascenseur du château qui arrive rue des Ponchettes, à l’entrée de la promenade et du marché Saleya.
Le marché Saleya
Incontournable, indispensable, coloré, fleuri, parfumé, le marché Saleya est un vrai beau marché méditerranéen tel qu’on peut l’imaginer, avec tous les légumes de saison, les fleurs, les produits de la mer. On trouve encore parfois la très rare poutine – ces alevins de sardines ou d’anchois, délicieux juste à l’huile, et base du pissalat. On y croise autant de touristes que de locaux, et ce tout au long de l’année. Juste derrière, les ruelles du Vieux-Nice. Parcourez d’abord sa lisière, la rue de la Préfecture, qui borde la place du Palais-de-Justice et la préfecture. Puis enfoncez-vous douillettement par les rues transverses. La vieille ville s’étend au pied de la colline du château, limitée au nord par le boulevard Jean-Jaurès et la place Garibaldi. Entre les deux, un monde secret et grouillant, une ambiance unique, des odeurs de socca, de farcis, de charcuteries et de fleurs. Laissez-vous porter, ne manquez pas la cathédrale Sainte-Réparate, un très beau monument classé de la fin du XVIIe siècle de style baroque, accentué par une façade redessinée en 1825. Parmi les rues et places à arpenter et qui peuvent dessiner un itinéraire, empruntez rue du Marché, rue de l’Abbaye, rue Sainte-Réparate, place Rossetti, rue Benoît-Bunico, rue Droite qui se prolonge en rue Pairolière que vous suivrez jusqu’au bout pour déboucher place Garibaldi.
Place Garibaldi et rue Bonaparte
La jeunesse dorée, les bourgeois (bohèmes ou non), les hipsters et les instagrameurs, et tout simplement les amoureux de cette ville splendide se doivent de passer un moment dans le quartier Garibaldi, et plus précisément autour de la fameuse place du Pin. Par ses dimensions harmonieuses, ses arcades, ses façades ocre à toits de tuiles, ses balcons de fer forgé et ses volets verts, cette place est un attrape-cœur. Dédiée à Giuseppe Garibaldi, l’un des pères fondateurs de l’Italie moderne, né ici à Nice, la place Garibaldi, donc, accueille le Grand Café de Turin, véritable institution locale depuis plus d’un siècle. En descendant la rue Bonaparte vers la place du Pin, vous passerez au n° 6 devant la maison qu’occupa Napoléon en 1794. Dans ce qui est surnommé le Marais niçois, vous pourrez prolonger vers le port, notamment par les rues Bavastro et Lascaris, pour d’autres ambiances, tout aussi charmantes. Saisissant, à la volée, un peu de cette âme niçoise.
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