Laurent AZOULAY
Chef : 2 restaurants Passé notamment par L’Oustau de Baumanière et chez Jacques Chibois, le chef Laurent Azoulay officie l’hiver à L’Ekrin de Méribel et l’été au Bistrot de Villedieu.Après un BEP et CAP en candidat libre, Laurent Azoulay enchaîne avec un bac pro en apprentissage à La Riboto de Taven, aux Baux-de-Provence, auprès de Jean-Pierre Novi. «C’est lui qui m’a donné le goût de la restauration, c’est là que j’ai eu le déclic.» Malgré une offre d’Alain Ducasse pour poursuivre une formation au Louis XV, où il vient d’effectuer un stage, il décide de terminer ses études à L’Oustau de Baumanière.
En 1998, arrive l’heure du service militaire, qu’il réalise au palais de l’Élysée, puis au ministère de l’Éducation nationale. Lorsqu’il le peut, il fait quelques extras au Lido ou chez Alain Passard, à L’Arpège. L’année achevée, et après plusieurs tentatives, il est engagé par Pierre Gagnaire comme chef de partie. «Ce chef m’envoûtait. Sa façon de travailler, son côté un peu foufou, avec une cuisine très particulière…» Il poursuit sa route dans le Sud, à Grasse, chez Jacques Chibois. Engagé comme chef de partie, il en part un an plus tard comme junior sous-chef pour rejoindre Le Clos de la Violette. «J’ai voulu me rapprocher de mes parents et je suis allé à Aix-en-Provence, comme second de Jean-Marc Banzo.»
En 2003, une nouvelle aventure s’offre à lui : «Alain Ducasse avait racheté Châteaux & Hôtels Collection. Son bureau me rappelle pour me proposer mon premier poste de chef à l’hôtel Les Trésoms, à Annecy.» Deux ans plus tard, il devient le propriétaire du restaurant Le Saule Pleureur, à Monteux. «J’avais 29 ans, j’avais déjà été chef, je me suis lancé.» Gault&Millau lui remet rapidement 2 toques. Après sept ans dans les lieux, il accepte le poste de chef de L’Ekrin, au sein de l’hôtel Le Kaïla, à Méribel. «Je ne connaissais pas du tout le monde des stations d’hiver. Ç’a été dur, mais on a fait une très belle année.» Le Guide Jaune lui décerne la jolie note de 14,5/20.
Depuis, le chef Laurent Azoulay a également pris les commandes du Bistrot de Villedieu, dans la commune éponyme, pour la saison estivale, et de Bokal, une épicerie fine à Méribel.
I. B.
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