Jacques ARRAYET
Chef : 2 restaurantsJacques Arrayet a fait ses premiers pas dans la restauration au Sofitel de Roissy. À 18 ans, quatre mois seulement après son arrivée, le cuisinier est nommé responsable du soir. Six mois plus tard, son chef, Jean-Paul Bonin, est promu au Bristol, il part avec lui.
Il effectue son service militaire au mess des officiers boulevard Montparnasse, à Paris. « Vu que je ne travaillais pas le soir, j’étais demi-chef de partie à l’InterContinental et au Suffren La Tour », se rappelle-t-il.
« Pendant l’armée, en 1980, je rencontre le fils Godard qui me dit que son père cherche un chef de partie. » Direction l’Hôtel de Paris et de la Poste, à Sens (Yonne). Puis le jeune chef rejoint Odile, son épouse sommelière, en Touraine, et intègre les cuisines de La Lanterne, à Rochecorbon (Indre-et-Loire). Deux années passent, le couple décide de faire des saisons. En 1983, Jacques Arrayet décroche le poste de second à la Rôtisserie Tourangelle, à Tours. « Au bout d’un an, Monsieur Duguet m’a laissé les rênes de la cuisine et j’ai été chef pendant quatre ans. »
En 1989, une nouvelle opportunité se présente : reprendre l’auberge de ses beaux-parents, à Saint-Ouen-les-Vignes (Indre-et-Loire). « On a repris l’établissement en créant dans le jardin un restaurant avec une toute nouvelle cuisine. » Cet ancien relais de poste a depuis bien évolué, devenant au cours du temps un hôtel de 12 chambres avec spa et un restaurant gastronomique de 45 couverts. Au trophée Gault&Millau Grand de Demain reçu en 1997 s’ajoute depuis peu le trophée Techniques d'Excellence des régions Centre-Val de Loire & Pays de la Loire 2023.
I. B.