L’Ostalas, une bulle de mieux-être
En plein cœur du Quercy Blanc, entre Montauban et Cahors, entre Tarn et Garonne, un couple s’est réinventé et a par là même inventé une nouvelle hôtellerie. L’Ostalas combine avec habilité mieux-être et créativité.
D’un côté, l’un des derniers contreforts des causses du Quercy, de l’autre, la plaine avec des arbres fruitiers à perte de vue et, par beau temps, à l’horizon, les Pyrénées. Au milieu, une ancienne ferme bio (dès 1985 !) avec grande maison (ostalas, en occitan), communs, vergers, bois et champs. Une agricultrice a racheté une partie du domaine pour y cultiver des légumes – bio, toujours –, Brigitte Durand et François Lüdemann ont acquis l’autre partie, en 2016, pour en faire une « grande maison de famille ». Mais l’envie de changer les choses – pour eux comme pour les autres – et d’apporter un mieux-vivre – à eux comme aux autres – va changer tous leurs plans sur la comète. Ils vont faire de L’Ostalas un lieu d’un genre nouveau. Petit à petit. Car si tout commence en août 2020 par une formule chambre d’hôtes, avec cinq chambres… ils viennent d’inaugurer, en avril dernier, la douzième chambre, « Surya », de ce qui est devenu entre-temps un hôtel.
Des briques roses, des volets verts, un parc, une piscine – of course, pour les grosses chaleurs –, des arbres centenaires (pour l’ombre), des fruitiers ici et là (sur 6 hectares) pour les tartes et confitures… Les anciennes remises accueillent désormais les chambres pour certaines, les parties communes pour d’autres. Les lignes épurées, claires et graphiques, ont été pensées par le cabinet d’architecture Macaw Studio. Margot Bacquerot, l’une des filles de cette famille recomposée, et Diego Souza, son mari, vivent et travaillent sur trois continents, trois pays – la France, le Brésil et l’Australie. Les influences et passerelles sont subtiles mais visibles. Dans chacune des chambres, une œuvre de designer ou d’artiste, pour la plupart locaux, des patères signées Thomas Poganitsch, les verres des céramistes Grandes Cousines… Voilà pour la forme.
Mais ce qui compte ici, c’est – sans aucun doute ni conteste – le fond. Ce qui fait de L’Ostalas un lieu tellement à part, ce sont les convictions mises en œuvre, les choix mis en pratique. Sans dogmatisme, Brigitte Durand et François Lüdemann ont imaginé un lieu où l’on allie écologies du corps comme de l’esprit avec art de bien et joliment vivre. Ici, dans l’un des deux dojos, trois activités sont proposées chaque jour : yoga, shiatsu, qi gong, stretching, tuishou, sophrologie… Tout est là pour que, avec l’aide de la dizaine de coachs qui collaborent désormais avec L’Ostalas, ceux qui le souhaitent puissent reconnecter les énergies. On peut aussi décider de buller à l’envi et de se laisser porter par ce Sud-là. François Lüdemann, ancien DRH passé derrière les fourneaux, prépare des assiettes respectant les principaux principes ayurvédiques. Pas de viande ni de café, aucune céréale le soir, sucre a minima… Tout provient de producteurs voisins, la plupart certifiés bio, notamment Carole, l’agricultrice qui a acheté l’autre partie du domaine.
La literie ? Cosme, une maison française qui réinvente une literie naturelle et éthique. Les produits d’accueil ? Umaï, une jeune marque qui imagine des cosmétiques solides et bio. Le linge de maison ? Embrin, un créateur engagé de gammes en lin… Ils ont poussé la démarche aussi loin qu’il était possible. Le wifi est coupé la nuit pour permettre d’éloigner les mauvaises ondes, les téléviseurs sont au placard, la climatisation a été remplacée par une isolation (naturelle) et des ventilateurs, les plastiques sont bannis, le ménage des chambres est fait à la demande. Autant de preuves que l’on peut faire beau et bon, chic et responsable, créatif et engagé, délicat et durable, élégant et utile. Utile pour soi comme pour les autres.
Les principes de l’ayurveda
Sans être « strictement ayurvédique », la cuisine de L’Ostalas s’inspire des grands principes de cette médecine indienne ancestrale qui cherche à rééquilibrer le corps et l’esprit, en partie à travers la nourriture. Le chef cherche ainsi à réunir les 6 saveurs (sucré, salé, acide, amer, astringent et piquant) au cours d’un même repas (végétarien), à faciliter la digestion et à agrémenter les assiettes d’épices bienfaisantes. L’Ostalas a par ailleurs baptisé ses chambres du nom des 3 doshas (Vata, Pitta et Kapha), correspondant aux 3 énergies vitales dont l’équilibre assure la bonne santé.
L’Ostalas
1080 Côte de l’Île, 82130 Lafrançaise
T. 06 11 96 04 99
www.domaine-lostalas.com
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