Vartivar JARKEZIAN
Chef : 1 restaurant Pour Vartivar Jarkezian, cuisiner, c’est raconter une histoire. Aujourd’hui, c’est aux manettes du restaurant parisien Campelli qu’il nous raconte la sienne.«Je suis tombé amoureux de la cuisine à l’âge de 6 ans, je voulais devenir chef et j’ai réussi !» se réjouit Vartivar Jarkezian. Né à Beyrouth (Liban), le jeune homme grandit en Arabie Saoudite, où il se forme au métier.
En 2015, il décide de venir en France, à Paris plus précisément. «On le sait, la France est le pays de la gastronomie, techniquement elle est imbattable.» Il suit d’abord un bac technologique, puis un BTS à l’École de Paris des métiers de la table. En parallèle, il fait ses armes au restaurant Bissac, dans le 2e arrondissement, auprès du chef Damien Boudier, qui le forme aux bases de la cuisine française.
Son apprentissage terminé, il reste encore neuf mois au Bissac. «Lors d’une soirée, un client du chef me demande mes origines et me dit : “j’ai le resto parfait pour toi !”» C’est ainsi que Vartivar Jarkezian entre au Shabour, un restaurant israélo-parisien. «J’ai fini sous-chef au bout d’un an.»
Quatre années s’écoulent, l’envie d’aller plus loin le titille. «Je voulais m’exprimer, je n’étais pas entré dans ce métier juste pour cuisiner. Je voulais raconter une histoire.» Ainsi, en 2023, Vartivar Jarkezian prend les commandes des cuisines du Campelli, un établissement situé dans le 1er arrondissement. «Ici, j’ai carte blanche, je n’ai de compte à rendre à personne pour les plats que je propose.» Consécration, Gault&Millau lui remet la jolie note de 13/20 et l’intègre dans le livre 109 – Le Sang neuf de la gastronomie française.
I. B.
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