Paul IACONO
Chef : 1 restaurant Ancien cycliste de très bon niveau, Paul Iacono s’est progressivement converti à la cuisine, avec laquelle il avoue entretenir une relation quasi charnelle.Pur Strasbourgeois (même s’il est né à Schiltigheim), Paul Iacono adore ce quartier de la Robertsau dans lequel il est aujourd’hui installé. Fils d’une programmatrice sur Arte et d’un courtier en assurance, le jeune Paul s’est très vite intéressé à la cuisine. « Enfant, je me faisais régulièrement taper sur les doigts, car j’adorais venir en cuisine et manger directement dans les casseroles. Ce plaisir de plonger ma fourchette ou mes doigts, avant tout le monde, dans un plat qui mijotait, c’était incomparable. Mais une fois à table, je n’avais plus toujours très faim. »
Parallèlement à la compétition cycliste, il se lance dans la cuisine au restaurant Chez Julien, à Foudray
Même si sa mère l’a toujours vu comme un futur cuisinier, Paul Iacono s’est d’abord imaginé un destin à la Laurent Jalabert ou à la Richard Virenque. Passionné de cyclisme au point de le pratiquer à très bon niveau jusque dans les années 2010, c’est son amour encore plus grand de la cuisine qui va finalement l’emporter. « Dans le vélo, je ne gagnais pas ma vie et je n’avais pas le niveau pour rejoindre les pros. J’ai réussi à entrer chez Julien, à Foudray, puis à la Vignette, dans le quartier de la Robertsau, où j’ai pu apprendre les bases de la cuisine puis progresser. »
Prenant de l’assurance, toujours passionné par le côté charnel et presque animal de la cuisine, Paul Iacono participe à quelques concours, non sans succès, et entre au Violon d’Ingres, sous la direction d’Eric Meyer. « Mais je cherchais à me frotter à une cuisine plus ambitieuse encore. Je suis passé chez Yannick Germain, à Sessenheim, puis à la Cheneaudière, à Colroy la Roche, dans la vallée de la Bruche. C’est d’ailleurs dans cet établissement que mon épouse, Delphine, avec qui je vivais depuis quelques années, est entrée dans le métier en rejoignant l’équipe de salle. »
Après une longue expérience au Buerehiesel, il rachète le Violon d’Ingres avec son épouse Delphine.
Après avoir occupé le poste de sous-chef d’Eric Westermann au Buerehiesel pendant près de quatre ans, ce toujours passionné de cyclisme (« en 2023, j’ai encore accumulé plus de 16000 km ») saute sur l’opportunité de racheter le Violon d’Ingres. « Nous habitions déjà le quartier avec Delphine et Eric Meyer m’a proposé de reprendre l’établissement derrière lui. Nous avons servi nos premiers clients en mai 2023 et ne travaillons que tous les deux, par choix. Quinze couverts, pas plus, de beaux produits, de belles sauces et, je l’espère, beaucoup de bonne humeur en salle ».
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