Nicolas GIRARDOT
Chef : 2 restaurants Après avoir parcouru le monde, Nicolas Girardot est revenu sur ses terres vosgiennes et a ouvert Anico, où il revendique une cuisine «contemporaine décomplexée».Arrivé un peu par hasard dans le monde de la cuisine, Nicolas Girardot obtient un BEP et un bac pro et débute sa carrière au Luxembourg. Il intègre ensuite Le Grand Bellevue à Gstaad (Suisse). C’est la révélation ! Entré comme commis, il termine chef de partie au bout de deux ans et poursuit sa carrière au Lausanne Palace.
Avec sa femme Anita-Magdalena, rencontrée en Suisse, il parcourt le monde, de la Réunion à la Nouvelle-Zélande en passant par le Québec. Un périple au cours duquel le chef découvre d’autres cuisines, renforce ses compétences et se forge une solide expérience.
À l’été 2020, Nicolas Girardot revient dans sa Lorraine natale et entre comme second aux Jardins de Sophie, dans les Vosges. Une région au riche terroir dans laquelle il décide de s’installer pour de bon en famille. Il reprend la Table d’Angèle, à la sortie du village de La Bresse, et la rebaptise Anico. Dans une décoration épurée aux tons boisés qui rappellent les Vosges, il revendique une «gastronomie décomplexée, pour sortir de l’image guindée du restaurant gastronomique. On met les clients à l’aise, je vais en salle pour servir certains plats et discuter avec eux.» Le chef propose «une cuisine de saison et d’associations, basée sur des produits les plus locaux possibles». Preuve de son talent, Gault&Millau l’intègre dans l’édition 2024 du 109 – Le Sang neuf de la gastronomie française.
Nicolas Girardot aime faire découvrir quelques «pépites régionales», tel le munster au lait de chèvre (qu’il propose en mousse, avec un sorbet poire), ou les camerises, petites baies très présentes au Canada, mais qui poussent aussi près d’Épinal, et qu’il sert associées à de la betterave et du chocolat. Par petites touches discrètes «et sans tape-à-l’œil», le chef s’inspire de ses voyages, des techniques et ingrédients qu’il y a découverts. Il fabrique ainsi son propre miso (avec des pois chiches vosgiens !). «Ma cuisine, c’est aussi raconter notre histoire et partager mes expériences avec les clients, leur faire découvrir des ingrédients. Cela fait partie de notre ADN.» Il s’appuie sur une solide équipe et bénéficie du soutien de sa femme en salle et de son sommelier, Olivier Saunal, «pilier de l’équipe, et qui trouve des pépites à prix raisonnable».
B. V.-L.
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Produit de bouche, équipement de cuisine, art de la table, solution de service ...
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