Maxime LE MEUR
Chef : 1 restaurant«Plus que la cuisine, ce sont les moments à table qui m’ont fait aimer ce métier, c’est d’ailleurs pourquoi je suis plus restaurateur que chef», témoigne Maxime Le Meur. C’est ainsi qu’il intègre le lycée hôtelier Lesdiguières, à Grenoble, pour passer son BEP et son bac pro. À ces quatre années d’études, il ajoute une mention complémentaire en pâtisserie effectuée en apprentissage au Bateau Ivre, au Bourget-du-Lac, en Savoie. «Ça m’a apporté beaucoup de précision, de finesse et de rigueur», indique-t-il.
En 2010, il obtient un poste au restaurant Le Provence, à Grenoble : «J’y ai beaucoup appris parce que j’ai touché à tout : du froid, du chaud, de la pâtisserie, les entrées… C’est là où j’ai appris la culture du produit.» Trois ans après, il part à Paris pour travailler auprès de Jean-Pierre Vigato, à l’Apicius. Arrivé demi-chef de partie, il en part sous-chef trois ans plus tard. «C’est dans mon ADN aujourd’hui. Ce côté gourmand et rassurant de monsieur Vigato, j’essaie de l’avoir au quotidien», assure-t-il.
Après une petite année au Georges V auprès de David Bizet, Maxime Le Meur obtient son premier poste de chef de cuisine à L’Affable, à Paris. «Puis Jean-Pierre Vigato me rappelle pour le lancement de Lapérouse. On avait de beaux projets, mais au bout de six mois, Covid.» Finalement, il ouvre en 2021 son propre restaurant avec son frère jumeau, Clément, et sans investisseur. Le nom ? Gemellus («jumeaux» en latin), d’emblée auréolé de 2 belles toques Gault&Millau (14,5/20). Le prochain projet des deux frères : ouvrir un bistrot de chef à la rentrée 2023. «On va l’appeler “Attabler”, pour que chacun puisse s'asseoir à une table pour manger, jouer ou travailler, comme le définit le Larousse», conclut-il.
I.B.
Ses restaurants
Ses recettes
Produit de bouche, équipement de cuisine, art de la table, solution de service ...
Retrouvez la liste complète des partenaires qui font confiance à Gault&Millau
Tous nos partenaires