Gilles REINHARDT
Chef : 1 restaurantDès l’âge de 4 ans, Gilles Reinhardt pose déjà dans son tablier et sa toque, cousus par sa mère. Sorti de l’école hôtelière de Strasbourg, il entre au Fer Rouge, à Colmar, où il reste pendant quelques mois. «J’ai rompu mon contrat pour partir à l’armée», se souvient-il. Son poste : cuisinier pour le ministre des Finances à Bercy. Un an plus tard, en 1995, il envoie une vingtaine de CV dans de grandes maisons et intègre la brigade de Paul Bocuse, à Collonges-au-Mont-d’Or, pour deux ans.
Nouvelle étape en 1997, lorsque le chef décide d’aller chez Gérard Boyer, aux Crayères, à Reims. «J’y ai passé trois belles années. C’était magique. Mais je ne pouvais pas rester. Il fallait que je rebondisse, j’étais trop bien», explique-t-il. Retour à Collonges, cette fois comme sous-chef de Monsieur Paul. De là, il enchaîne les concours, du prix Pierre-Taittinger au trophée international Coq Saint-Honoré. Le Graal arrive en 2004, lorsqu’il décroche le titre de Meilleur ouvrier de France (MOF), à 28 ans, et qu’il est décoré par le président de la République. «Monsieur Paul était très ému, en larmes», se souvient-il. Cette promotion lui permet de devenir chef en second, puis chef exécutif en 2011.
Gilles Reinhardt et Olivier Couvin, son comparse depuis 2001, poursuivent l’héritage de Paul Bocuse à leur sauce. Un succès mis en valeur par le Gault&Millau d’Or Auvergne-Rhône-Alpes 2022. Un travail collectif, soulignent les deux chefs. «Vous nous laissez le temps d’avancer, de voir que l’on n’a jamais été aussi bons et que le restaurant n’a jamais été aussi beau», remercie Olivier Couvin.
I. B.
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