Arnaud FAYE
Chef : 2 restaurants
Il n’est pas issu d’une famille d’hôteliers ou de restaurateurs mais Arnaud Faye a toujours su qu’il serait cuisinier. Enfant, dans cette Auvergne à la fois rude et généreuse dans laquelle il a grandi, ses grands-parents cultivaient un potager à la campagne et sa mère était une fine cuisinière.
Arnaud Faye aime rappeler qu’il lui arrivait, enfant, de traire les vaches et ramasser les champignons en forêt, bien loin des gaz d’échappement de Clermont-Ferrand. C’est tout naturellement qu’il intègre le lycée hôtelier de la Chaise-Dieu, en Haute-Loire. Au sortir du lycée, il entame une tournée des plus belles popotes de l’Hexagone, Régis Marcon, Pierre Bertranet (le Moulin de la Gorce à la Roche l’Abeille), la Pyramide, le Buerehiesel période Antoine Westermann (auprès duquel il restera trois ans et qui le marqueront durablement et positivement) avant de rejoindre Patrick Bertron au Relais Bernard Loiseau puis Michel Roth, au Ritz, auprès duquel il occupera le poste de second.
Mais bientôt, le magnifique hôtel de l’Auberge du Jeu de Paume, à Chantilly, doit ouvrir ses portes. Son propriétaire, le prince Aga Khan, a souhaité y installer une table de haut niveau. Arnaud y décroche son premier poste de chef exécutif et, rapidement, trois puis quatre toques viennent couronner sa cuisine à la fois sensible et proche du produit.
Quelques mois après cette quatrième toque, la Chèvre d’Or, à Eze, lui propose de superviser l’ensemble de sa restauration, table gastronomique comprise bien évidemment. Impossible de refuser un tel défi, un tel panorama, un tel mythe pour celui qui, parallèlement, a réussi à décrocher un titre de MOF en 2018. Un défi supplémentaire…
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