Chenin : le cépage qui s'adapte partout
Cépage roi de la Loire, également répandu en Afrique du Sud, le «ch’nin», comme le prononcent les Ligériens, possède cette extraordinaire particularité de donner naissance aussi bien à des vins blancs secs que des demi-secs, des moelleux, des liquoreux et même des effervescents, communément appelés fines bulles. Complexe et exigeant, il n’en demeure pas moins sacrément attachant.
En France, c’est dans le Val de Loire que se concentre environ 95% du chenin, réparti entre les vignobles d’Anjou-Saumur et de Touraine. Il trône en majesté dans plusieurs dizaines d’appellations – anjou, savennières, quarts-de-chaume, saumur, chinon, touraine, vouvray ou montlouis… et la liste est loin d’être exhaustive. Et quand il n’est pas roi, il joue son rôle de cépage secondaire, accessoire ou d’appoint. À l’échelle du vignoble français, le chenin à la longue histoire ne représente cependant qu’une petite part de l’encépagement, avec moins de 4%. Et sur les 35000 hectares plantés dans le monde, 53% le sont en Afrique du Sud, essentiellement dans la région du Cap, et 28% environ en France.
Cet article est extrait de Gault&Millau, le magazine #9. Retrouvez le dernier numéro en kiosque, sur notre e-boutique ou rendez-vous sur l’application Gault&Millau iOS ou Android. Il est également accessible en ligne sur PressReader.
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