48 heures autour de Corte
Provence-Alpes-Côte d'Azur - Corse - Monaco/2022
Parmi tous les amoureux de la Corse, et ils sont nombreux, certains délaissent volontiers les plages et les villes côtières pour son cœur ; Corte. Un cœur toujours battant, vibrant, dont Pascal Paoli, le « babbu di a patria », fit sa capitale (entre 1755 et 1769), où il fonda la première université de l’île.
© Ivan Floriani
Ville de montagne, entre nord et sud, véritable carrefour de cultures, d’histoires, Corte compte encore aujourd’hui pas moins de 5 000 étudiants. Autant dire que l’âme de la Corse est bien là, aux confins des vallées de la Restonica et du Tavignano dominées par les aiguilles de Popolasca. Une âme que l’on essaie de saisir, presque au vol. Depuis la citadelle, bien sûr, avec sa tour en nid d’aigle qui semble s’avancer dans le vide, et le Museu di a Corsica, aux très riches collections. Depuis la place Paoli, avec le Palais national, l’église de l’Annonciation et la maison du général Gaffory, criblée de balles tirées par les Gênois. Et dès que l’on prend la poudre d’escampette, que l’on part à la découverte de ces montagnes aussi mystérieuses qu’envoûtantes.
Gorges de la Restonica
En saison, ce sont des centaines de randonneurs qui prennent joyeusement la route des gorges, remontant la vallée vers les lacs de Melo et de Capitello. Ici, la rivière se fait joueuse, comme un torrent, offrant partout des haltes charmantes pour des pique-nique (forcément gourmands) ou une baignade (même en plein été, l’eau est bien fraîche). Aller en voiture jusqu’aux bergeries de Grotelle (environ 15 km de Corte), véritable institution, étape du fameux GR20 et porte d’accès pour atteindre le lac de Melo, bordé d’ancolies, d’aulnes, de genévriers, dans un océan de sérénité. Le site est classé depuis 1966.
Les villages
En reprenant la voiture, tourner, se perdre, ne pas hésiter, même si la route semble bien étroite ; un lacet, un autre, monter, descendre, se perdre encore… Silvareccio et son vieux clocher, Casalta et ses maisons pressées les unes contre les autres au-dessus du vide ; Piedicroce, tout près des sources d’Orezza, village-balcon où Pascal Paoli rencontra Napoléon, avec son église Saint-Pierre-et-Saint-Paul à façade baroque ; La Portan avec encore une église, Saint-Jean-Baptiste, à campanile cette fois ; le cœur de la Castagniccia, Ficaja, qui émerge du maquis comme par magie, Quercitello…
La route à faire, le Bozio
Le Bozio est une merveille inconnue, au sud de la Castagniccia, un défilé de beauté, ces dégradés de verts dans lesquels, au hasard d’un virage, vous découvrez une tache claire se détachant du maquis, un village secret dans lequel flotte, là encore, l’âme corse. Depuis Corte, rejoignez Castellare-di-Mercurio, puis Sermano. Au passage, un panorama réellement unique, point de vue vertigineux et, plus loin, le cercle montagneux qui permet de voir, dit-on, jusqu’en Chine… Sermano où l’on écoute le paghjella, chant religieux a capella à trois voix d’hommes. Rejoignez Bustanico, ses belles maisons à toits de lauze, son église et son christ polychrome. Descendez au Sud vers Mazzola, puis Pianello. Qui connaît Pianello, village au charme tranquille ? Continuez sur Matra, dans une nature intacte, puis Moïta et son incroyable vieux clocher qui semble tenir par la grâce divine. Ensuite, par Tox, vous rejoindrez la vallée du Bravone. Et reprenez votre souffle.
Gorges de la Restonica
En saison, ce sont des centaines de randonneurs qui prennent joyeusement la route des gorges, remontant la vallée vers les lacs de Melo et de Capitello. Ici, la rivière se fait joueuse, comme un torrent, offrant partout des haltes charmantes pour des pique-nique (forcément gourmands) ou la baignade (même en plein été, l’eau est bien fraîche). Aller en voiture jusqu’aux bergeries de Grotelle (environ 15 km de Corte), véritable institution, étape du fameux GR20 et porte d’accès pour atteindre le lac de Melo, bordé d’ancolies, d’aulnes, de genévriers, dans un océan de sérénité. Le site est classé depuis 1966.
Les villages
En reprenant la voiture, tourner, se perdre, ne pas hésiter même si la route semble bien étroite, un lacet, un autre, monter, descendre, se perdre encore… Silvareccio et son vieux clocher, Casalta et ses maisons pressées les unes contre les autres au-dessus du vide ; Piedicroce, tout près des sources d’Orezza, village-balcon où Pascal Paoli rencontra Napoléon, avec son église Saint-Pierre et Saint-Paul à façade baroque, La Portan avec encore une église, Saint-Jean Baptiste, à campanile cette fois, le coeur de la Castagniccia, Ficaja, qui émerge du maquis comme par magie, Quercitello…
La route à faire, le Bozio
Le Bozio est une merveille inconnue, au sud de la Castagniccia, un défilé de beauté, ces dégradés de verts dans lesquels, au hasard d’un virage, vous découvrez une tache claire se détachant du maquis, un village secret dans lequel flotte là encore l’âme corse. Depuis Corte, rejoignez Castellare di Mercurio puis Sermano. Au passage, un panorama réellement unique, point de vue vertigineux, et plus loin, le cercle montagneux qui permet de voir dit-on jusqu’en Chine… Sermano où l’on écoute le paghjella, chant religieux a capella à trois voix d’hommes. Rejoignez Bustanico, ses belles maisons à toits de lauze, son église et son christ polychrome. Descendez au Sud vers Mazzola, puis Pianello. Qui connaît Pianello, village au charme tranquille ? Continuez sur Matra, dans une nature intacte, puis Moïta et son incroyable vieux clocher qui semble tenir par la grâce divine. Ensuite, par Tox, vous rejoindrez la vallée du Bravone. Et reprenez votre souffle.
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