Thierry RENOU
Chef : 1 restaurant
Après ses études, Thierry Renou intègre les cuisines de l’hôtel L’Hermitage, à La Baule-Escoublac. «Je suis arrivé dans une grande brigade, c’était compliqué de s’adapter, mais il y avait un vrai partage de connaissances. Les gens avaient le temps de vous former.» Après son service militaire dans l’infanterie de marine nantaise, il part faire une saison à La Baule, puis au Palace des Neiges, à Courchevel.
En 1989, il devient chef de partie garde-manger au Château Le Cagnard, à Cagnes-sur-Mer. Un an et demi plus tard, il entre au restaurant versaillais Les Trois Marches, sous les ordres de Gérard Vié. «Il m’a appris la rigueur du travail et à ne pas mettre la charrue avant les bœufs.»
En 1992, direction le Calvados pour prendre la place de second de Denis Le Cadre, à la Ferme Saint Siméon, à Honfleur. «On ouvrait le frigo, on regardait ce qu’il y avait, et on arrivait toujours à en faire un plat. C’était très enrichissant», se souvient-il. Deux ans plus tard, il occupe son premier poste de chef à l’Hôtel Le Rivage, à Gien (Loiret).
Un événement vient bouleverser sa vie en 2002. Alors qu’il officie comme chef à La Guérinière, Thierry Renou perd son épouse, Véronique. Il reste à Gujan-Mestras (Gironde) pendant dix années pour préserver sa famille. Ce n’est qu’en 2007 qu’il se décide à partir pour reprendre Le Patio, à Arcachon. Depuis, il y propose une cuisine régionale aux influences asiatiques, fruit de ces 35 voyages en Thaïlande. Gault&Millau le récompense rapidement de 3 toques et du trophée de l’Innovation en 2012.
I. B.
