Nicolas ADAM

Chef : 1 restaurant

Présentation

«Dès l’âge de 8 ans, j’avais compris que le meilleur moyen de manger, c’était de faire des gâteaux. Même en l’absence de ma mère, je faisais de la pâtisserie. Je mettais la cuisine sens dessus dessous, mais l’odeur de mon gâteau à l’ananas m’aidait à ne pas être grondé», plaisante Nicolas Adam. L’enfant de Cherbourg ne restera connecté à ses racines que durant sa formation à l’école hôtelière de Douvres-la-Délivrande, près de Caen.

Son chemin l’emmène dès l’âge de 16 ans à Paris, au Grand Café Capucines. «Il me fallait une expérience dans la capitale, car c’est là-bas que l’on progresse rapidement. Quand vous devez tourner cinq à six cageots d’artichauts, je vous assure que vous pouvez réaliser ce tour de main les yeux fermés !» En rencontrant celle qui sera la femme de sa vie, son destin de cuisinier prend une tournure inattendue. Le jeune homme va vivre le rêve américain. «Elle était institutrice et a eu l’opportunité d’enseigner à la French American School de Portland, dans l’Oregon.»

Nicolas Adam prend la direction des fourneaux de L’Auberge, le tout premier restaurant gastronomique de Portland, sur le point de déposer le bilan. Aidé d’une cinquantaine de fournisseurs, il remet la table sur pied, et lui annexe même un bistrot à succès.

À son arrivée en Bretagne en 1994, Nicolas Adam travaille d’abord au côté du chef Louis le Roy, avant d’apprendre que le propriétaire du restaurant La Vieille Tour, à Plérin, cherche un repreneur. «J’ai d’abord fait l’expérience de restaurateur en tant qu’employé, puis au bout d’un an j’ai racheté le restaurant.» En parallèle, accompagné du chef Jean-Marie Baudic, il intègre au festival Art Rock de Saint-Brieuc l’événement Rock’n Toques, pour «proposer aux festivaliers autre chose qu’une merguez-frites». Gault&Millau lui décerne d’entrée la note de 14/20 (2 toques).

B. C.