Florence PÉRIER

Cheffe : 1 restaurant Florence Périer, digne héritière des mères lyonnaises, tient Le Café du Peintre à Lyon, l’une de ces auberges que nous aimons tant.

Présentation

Née sur les pentes de la Croix-Rousse au début des années 1960, Florence Périer grandit au milieu des casseroles et des chaudrons, au sein du restaurant familial Chez Périer. Sa mère tient les fourneaux pendant que son père travaille aux abattoirs. « Alors que j’avais à peine 6 ou 7 ans, raconte-t-elle, le midi et les jours où je n’avais pas école, je m’activais au service, dans ce restaurant très traditionnel où se côtoyaient cols blancs et bleus. Une époque joyeuse, que je ne vivais pas comme une contrainte. »

En 2009, Florence Périer ouvre Le Café du Peintre, entre Part-Dieu et Brotteaux

Le Café Périer n’existe plus, mais, pour Florence Périer, il n’a jamais été question de quitter la restauration. « Je suis une véritable aubergiste. Après avoir longtemps travaillé aux côtés de mon ex-mari, Christian Têtedoie, j’ai ouvert en 2009 mon propre restaurant, entre les quartiers de la Part-Dieu et des Brotteaux, un secteur de Lyon que j’adore. On ne propose rien d’extraordinaire, ajoute-t-elle modestement, mais tout est fait maison, avec beaucoup d’amour et de beaux produits. »

Avec les années, Le Café du Peintre a pu s’agrandir en annexant la serrurerie voisine et Maxime, le fils passionné par le vin, est venu rejoindre sa mère pour construire patiemment une cave qui dépasse désormais les 1200 références. Même si la retraite n’est pas encore pour maintenant, Florence Périer travaille déjà activement à transmettre son affaire à ses enfants – « sans un léser un seul évidemment », poursuit cette cuisinière toujours aussi passionnée. Gault&Millau lui remet le trophée Tradition d’Aujourd’hui Auvergne-Rhône-Alpes 2025.