Christophe NANNONI
Chef : 1 restaurant Aux commandes des cuisines de La Palme d’Or, à Cannes, Christophe Nannoni s’est imposé comme l’une des figures incontournables de la Côte d’Azur.Sensibilisé au « bon goût » et à la convivialité autour de grandes tablées depuis l’enfance, Christophe Nannoni s’oriente tout naturellement vers une formation en cuisine. Titulaire d’un BEP et d’un Bac Pro Cuisine, il débute son apprentissage au Castellaras (à Fayence) auprès d’Alain Carro. Il poursuit sa formation avec Bruno Oger, à la villa des Lys à Cannes puis décide de quitter la Côte d’Azur pour l’Alsace. Il travaillera pendant deux ans auprès d’Antoine Westermann au Buerehiesel, puis au Pont aux Chats, à Strasbourg.
Après cette escapade alsacienne, Christophe redescend sur la côte et pose ses valises à Monaco, au Monte Carlo Bay, aux côtés de Marcel Ravin. Il est ensuite nommé sous-chef au Martinez, au restaurant la Palme d’Or, et reste plus de 13 ans auprès de Christian Sinicropi. Un chef très marquant, qui le sensibilise à sa cuisine et lui apprend aussi le management d’une brigade, la bienveillance et la transmission, « nerf de la guerre de notre métier », assure le chef.
Une cuisine méditerranéenne pleine d’émotion
Depuis mars 2024, Christophe Nannoni est à la tête de la Palme d’Or, sous la houlette de Jean Imbert. Il définit sa cuisine comme généreuse, gourmande, conviviale, et qui évoque des souvenirs d’enfance, lorsqu’il se rendait chez ses grands-parents. Ses plats font la part belle aux produits méditerranéens, toujours soigneusement sourcés, dans une région qui regorge de produits d’exception.
La carte change au gré des saisons et s’ajuste en fonction des arrivages, mais aussi des souhaits et demandes du chef consultant. Poissons, crustacés, coquillages et légumes de la région sont mis en exergue et sublimés par le chef, pour qui l’essentiel est de retrouver le goût des produits dans les assiettes. « Je ne suis pas un grand créatif dans l’âme, mais j’ai de bonnes bases qui me permettent certaines fantaisies tout en restant contrôlées », dit-il modestement.
S’il n’a pas encore de plats signature, certains, comme le rouget mariné au sel d’Himalaya, sont en passe de le devenir. « J’essaie de m’améliorer, de faire évoluer mes plats et de pousser toujours le goût un peu plus loin », explique Christophe Nannoni. Sa plus grande fierté ? Voir les assiettes revenir vides en cuisine et avoir d’excellents retours des clients sur leur dîner.
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