Alexy PALOC
Chef de rang : 1 restaurant
Engagé dans la Marine nationale, le père d’Alexy Paloc connaît une carrière professionnelle sujette à de nombreuses mutations. «Avec le métier de mon père, nous avons été habitués à déménager fréquemment», raconte ce jeune homme né à Saint-Nazaire en 1996. «Je n’ai pas grandi dans une famille de restaurateurs, mais j’ai toujours aimé bien manger et j’ai vite été attiré par la restauration. Une fois arrivé en seconde générale, j’ai vraiment réalisé que les études longues n’étaient pas faites pour moi.» Il est trop tard pour le lycée hôtelier en cuisine, faute de place, mais on lui propose d’intégrer le lycée hôtelier Olivier-Guichard, à Guérande, pour y suivre un bac pro CSR (commercialisation et services en restauration).
À 27 ans aujourd’hui, ce jeune père de deux garçons n’avait jamais travaillé dans un restaurant «gastronomique» avant d’entrer à L’Édulis. «Cela s’est fait un peu par hasard», s’en amuse Alexy Paloc. «Mes parents sont installés près de Granville, où mon père est désormais sémaphoriste. Nous souhaitions avec mon épouse nous rapprocher d’eux. J’ai postulé chez Jonathan Datin, le patron de L’Édulis, et le courant est passé. J’ai aussi travaillé quelques mois chez un caviste, c’est une corde supplémentaire à mon arc. Je pense que, avec Marjorie, la compagne de Jonathan, nous formons un duo efficace en salle.»
Le jeune couple Paloc apprécie cette vie au bord de la mer, même s’il ne se projette pas au-delà des trois ou quatre prochaines années : «J’ai un peu la bougeotte. C’est sans doute à cause de mon père», se défend le lauréat du trophée Jeune Talent en Salle Normandie 2023. «Mais, pour l’instant, on se plaît beaucoup dans cette région, que nous apprenons encore à découvrir.» Notamment en visitant les meilleurs restaurants des environs. Une excellente habitude !
F. T.
