Louis Festa lance Panat, la street food selon Les Singuliers
À Saint-Astier, le chef du restaurant Les Singuliers, Louis Festa, s’apprête à ouvrir Panat, une enseigne de street food artisanale. Une nouvelle aventure culinaire qui conjugue gourmandise, authenticité et ancrage périgourdin.
“Les plus perspicaces auront reconnu l’endroit, et pour les autres : rendez-vous au 4 rue Montaigne, à Saint-Astier, très très bientôt”, sourit Louis Festa sur sa page Instagram. Le chef, déjà salué pour sa cuisine sensible et inventive au restaurant Les Singuliers (2 toques), s’apprête en effet à franchir une nouvelle étape avec Panat, sa vision de la street food “bonne, locale et accessible”.
Le nom, choisi avec soin, sonne comme une évidence. “Panat, c’est l’occitan pour dire ‘garni dans du pain’, ‘enrobé de pain’. Difficile de faire plus approprié !”, explique-t-il. Une manière d’ancrer le projet dans la culture du Sud-Ouest, tout en affirmant une identité propre.
Panat : un sandwich signature
Panat, c’est l’évolution du Péricroque, un concept que le chef avait imaginé pour démocratiser sa cuisine sur les marchés gourmands et en version à emporter. “On s’est rendu compte que ça fonctionnait bien, que c’était plus accessible. On voulait en faire un vrai lieu, à part entière, collé à mon restaurant”, poursuit-il.
Mais pas question ici de simple sandwich ou de croque revisité. “On ne fera pas de sandwich, ni de croque ou de club. On fera un panat.”, insiste Louis Festa. Pour ce faire, le chef et son équipe ont mis au point une recette de pain brioché unique, “entre le pain de mie et la brioche, avec une belle élasticité et une pâte au levain”. Le pain est façonné par un boulanger local, mais selon la recette maison du chef.
Côté garnitures, la carte promet originalité et générosité :
- Pastrami de cochon maison, mayonnaise à l’huile de noix et pesto de roquette ;
 - Version asiatique tonkatsu, avec cochon pané et frit, chou vinaigré et sauce noix ;
 - Recette végé avec shiitakés panés façon nuggets et sauce yaourt maison herbacée ;
 - Cuisse de volaille confite, grillée à la plancha avec sauce soja et ketchup maison.
 
Deux accompagnements maison complètent l’offre : salade de chou ou potatoes aux épices de chez Sacré Français.
Et pour finir sur une note sucrée, Panat proposera une carte de desserts gourmands : un gros cannelé farci comme une profiterole, un tiramisu version Périgord aux noix ou encore des cookies XXL avec choix du praliné en topping.
Côté boissons, la cohérence reste la même. Les boissons sont locales et artisanales, avec des limonades, kombuchas et thés infusés.
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Street food, mais responsable
Avec Panat, Louis Festa veut prouver qu’on peut “proposer de la street food, sans compromis sur le goût ni sur la qualité des produits”. Le menu complet – panat, accompagnement et boisson – sera proposé à 15 €, un tarif pensé pour rester accessible sans renoncer à l’exigence.
Quelques tables permettront de déguster sur place, mais le concept repose avant tout sur la vente à emporter, “par téléphone ou directement sur place”. L’ouverture est espérée fin novembre ou début décembre, le temps “de finir quelques travaux”.