Les 10 qui font Nice

Les amoureux de Nice ne jurent que par les ruelles de sa vieille ville, son marché du cours Saleya ou encore sa promenade des Anglais – 7 kilomètres léchés par une mer azur et bordés de palaces mythiques comme le Negresco. Beaucoup se contenteraient de faire vivre un tel patrimoine, mais Nice refuse de se laisser enfermer dans ces images de carte postale. De nouveaux chefs chahutent ses classiques gastronomiques, des concept-stores et des galeries d’art fleurissent dans tous les quartiers, et la création contemporaine s’invite dans de nouveaux lieux comme la villa Arson, un ensemble architectural des années 1960 posé dans un jardin méditerranéen de 2 hectares avec lieux d’exposition et résidence d’artistes, ou le 109, un tiers lieu niché dans les anciens abattoirs. Autant d’atouts qui viennent s’ajouter au charme de toujours de Nice – la colline du château avec sa vue à couper le souffle sur la baie des Anges, les splendides musées Chagall ou Matisse, ou encore la place Garibaldi, témoin de la longue présence turinoise dans la ville...  

Où poser ses valises ? 

• L’hôtel Amour

Au cœur de Nice et à deux pas du Negresco, l’hôtel Amour prend des allures de villa sudiste avec 38 chambres aux couleurs pastel décorées de meubles chinés, d’une literie de palace et de salles de bains de marbre rose. Le lieu vaut également pour son patio, son restaurant et, surtout, un rooftop de rêve avec une piscine qui offre une vue à 180° sur la Méditerranée. Les amoureux des bains de mer lui préféreront néanmoins la plage privée, avec parasols rayés et transats couleur azur.  

À partir de 109 €, petit déjeuner compris. 

3, avenue des Fleurs.

• La Pérouse 

C’est l’un des hôtels les plus célèbres de la ville, et l’un des plus spectaculaires avec son jardin posé sur la colline du château et sa piscine creusée dans la roche. Annonçant sa réouverture en avril 2023 après de longs mois d’embellissement, La Pérouse se fait plus belle encore avec ses 56 chambres et suites revampées par le duo d’architectes d’intérieur Virginie Friedmann et Delphine Versace. Le résultat ? Un parfait mix entre esprit Belle Époque et contemporain et les influences croisées de Provence et de Méditerranée. On adore déjà… 

À partir de 442 €, petit déjeuner compris 

11 quai Rauba-Capeu. 

Où déjeuner, dîner, boire un verre ? 

• Type 55 

Insatisfait des pizzas niçoises, Armand Crespo, restaurateur à succès (Bistrot d’Antoine, Bar des Oiseaux, etc.), a décidé d’inventer la sienne, avec toute la rigueur de fabrication possible. Il a mis sur le projet Joackim Salliot (que l’on suit depuis son passage au Jardin des Plumes de Giverny) et Daniele Lamboglia pour créer les meilleures pizzas de la ville. Elles sont élaborées devant vous dans un four de compétition, le Morello, et prennent le nom de péchés capitaux. Le chef, l’un des « 109 » de cette année, propose également des plats bien élaborés et de bons desserts à l’assiette. 

1, rue de la Préfecture. 

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• Flaveur  

C’est l’une de nos plus belles tables à Nice. Et c’est chaque fois un plaisir de retourner chez les frères Tourteaux, dont le talent est inversement proportionnel à la taille de leur restaurant de poche ! Idéalement situé au cœur de Nice, face à un jardin rue Gubernatis, leur établissement ne comporte que quelques tables toujours occupées par les fins connaisseurs et vrais amoureux de la Riviera.  

25, rue Gubernatis.  

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• Le Plongeoir 

À l’extrémité du port de Nice, de gros rochers posés à 6 mètres au-dessus des flots abritent, depuis toujours, un sublime restaurant qui célèbre la Méditerranée. Restauré avec maestria, il dévoile désormais ses terrasses avec une vue à couper le souffle et, à partir de mai 2023, un bar lounge où siroter un cocktail face au soleil couchant.  

60, boulevard Franck-Pilatte.

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• Rouge  

À deux pas du port et en plein cœur du quartier des antiquaires, ce bar à vin ultra-sympa est emmené par Gautier Creissard (ex-Camdeborde) qui régale ses fidèles de délicieuses tapas rafraîchies d’excellents crus avec une inclination pour les délices locaux, minervois rouge et bandol blanc en tête.  

2, rue de Foresta.

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À voir, à faire … 

• Le renouveau du Vieux-Nice

Ses ruelles étroites abritent toujours ses chapelles baroques et ses épiceries, mais le Vieux-Nice se plaît à jouer les modernes avec une profusion de nouvelles adresses. Nos préférées ? Bazar Bio, nouveau temple du bien-être avec de petites marques de beauté naturelles ; le Palais d’Osier, vannerie historique largement réinventée ; ou encore Xocoalt, qui tire son nom d’une boisson d’origine aztéque à base de cacao et qui propose un chocolat artisanal d’exception.  

Bazar Bio, 7, avenue du Maréchal-Foch 

Palais d’Osier, 3 rue de la Préfecture 

Xocoalt, 10 rue Alberti 

• Le MAMAC - Musée d’Art Moderne et Contemporain de Nice 

Avec son architecture monumentale et ses incroyables belvédères reliés par des passerelles qui offrent une vue à 360° sur la ville et la mer, ce musée vaut en soi la visite, mais on y découvre également de vrais trésors… Des œuvres d’Yves Klein posées sur des toits-terrasses et, bien sûr, les collections permanentes, qui proposent un large panorama de la création artistique des années 1950 à 2000, avec une mention pour l’extraordinaire collection des œuvres de Niki de Saint Phalle.  

Place Yves-Klein 

• La colline de Cimiez et le musée Matisse 

Amoureux de la lumière de la Riviera et des ocres de la vieille ville, Henri Matisse a vécu à Nice de 1917 à 1954, le temps de réaliser de multiples chefs-d’œuvre, dont beaucoup sont réunis dans cette villa Belle Époque, posée au milieu des pins centenaires de la colline de Cimiez. On y découvre des dessins, des sculptures et une collection de peintures unique, depuis ses premiers tableaux jusqu’aux œuvres réalisées à la fin de sa vie. À ne pas manquer non plus, les passionnantes expositions temporaires proposées par le musée, comme Tom Wesselmann. After Matisse, jusqu’au 29 mai. 

164, avenue des Arènes-de-Cimiez. 

Une échappée en plus… 

• À Roquebrune-Cap-Martin, le Cap Moderne

À quelques minutes de Nice, cet ensemble unique a de quoi ravir tous les mordus d’architecture. On y découvre la somptueuse Villa E-1027 réalisée par Eileen Gray et son compagnon Jean Badovici, mais aussi le cabanon, les unités de camping et l’atelier de Le Corbusier. Ne pas manquer les jardins en restanque et la terrasse à 180° avec une vue magnifique sur la Méditerranée.