Michaël ARNOULT
Chef : 1 restaurant«L’important, ce n’est pas de faire la meilleure cuisine du monde, c’est de faire la sienne», déclare Michaël Arnoult. Cette vision, le chef l’a appliquée dès son arrivée aux Morainières, établissement qu’il tient avec son épouse Ingrid depuis 2005.
Son premier poste ? Commis au restaurant gastronomique italien La Romantica, à Paris. Il y reste deux ans et en sort en 1998 comme chef de partie. «Mais la vie parisienne n’était pas mon truc, et j’ai eu envie d’aller apprendre autre chose. Alors je suis parti en Angleterre.» Direction Windsor, à l’Oakley Court Hotel. Il y prend la place de saucier, puis de sous-second : «Une très belle expérience», assure-t-il. Mais le service militaire le rappelle en France.
En 2000, il devient pâtissier à La Châtaigneraie, près de Nantes. «Je me suis retrouvé seul à un poste, j’ai beaucoup travaillé. L’avantage, c’est que j’avais une grande liberté. J’y ai beaucoup appris.» Puis, un an après, il entre avec sa femme, Ingrid, au prestigieux restaurant mégevan du chef Emmanuel Renaut. «J’ouvre le journal de L’Hôtellerie sur la carte de France, on ferme les yeux, on pose le doigt, ça tombe sur les Alpes. On regarde et on tombe sur une annonce du Flocons de Sel. On appelle et on a été recrutés.»
C’est ce dernier poste qui lui permet, quatre ans plus tard, avec son épouse, d’ouvrir Les Morainières, à Jongieux (Savoie). «On a démarré à deux, aujourd’hui on est entre 20 et 25», se réjouit-il. Gault&Millau le couronne Jeune Talent en 2008 et lui décerne 3 belles toques depuis 2019.
I. B.
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