Lydia EGLOFF

Cheffe : 1 restaurant Figure de La Bonne Auberge, en Alsace, depuis plus de quarante ans, la cheffe 3 toques Lydia Egloff cultive une cuisine d’inspiration méditerranéenne.

Présentation

Lydia Egloff et La Bonne Auberge, c’est une belle histoire qui dure depuis 1980. Elle l’écrit avec ses fidèles compagnons, sa sœur et son mari, rencontré à l’Hôtel de la Poste et du Lion d’Or. Situé à Vézelay (Yonne), l’un des plus beaux villages de France, il fut autrefois fréquenté par le sculpteur César et l’académicien Jules Roy.

Tout commence à l’école hôtelière de Strasbourg, où Lydia Egloff découvre l’art culinaire. Y prenant goût, elle part faire son apprentissage chez Jacques Maximin, au Negresco, en 1979. «On le surnommait le Bonaparte de la cuisine. C’était un chef bouillonnant et créatif, précurseur de la gastronomie moderne», raconte-t-elle.

Lydia Egloff revient en Alsace avec des idées plein la tête. En 1980, en association avec son mari, Alain Piveteau, et sa sœur Isabelle, sommelière de métier, ils fondent La Bonne Auberge sur les bases d’un ancien restaurant de Stiring-Wendel, en Alsace. Forts de leur succès, ils rachètent le fonds de commerce et les murs en 1983, puis en 1990 la maison mitoyenne. Ils la détruisent en totalité pour y faire construire l’actuel restaurant.

Après les terribles inondations survenues à Vaison-la-Romaine en 1992, La Bonne Auberge a sauvé, puis recueilli, un olivier. Depuis, ce dernier trône majestueusement au milieu de l’établissement, symbole de l’intérêt que porte Lydia Egloff aux saveurs du Sud. «Ma cuisine a toujours été contemporaine et chaleureuse, un brin méditerranéenne. Je m’inspire parfois de celle des pays du Maghreb. J’aime leurs épices, leurs traditions. Je me les approprie.» Lydia Egloff adore préparer le bar ou la truite de source biologique régionale. Et pas de quiche lorraine à la carte de La Bonne Auberge ! Ce choix audacieux lui a permis d’être sacrée Grande de Demain Gault&Millau en 1996, la première femme Maître Cuisinier de France (en 2000) et de recevoir la médaille de l’ordre national du Mérite, des mains de Jacques Chirac, en 2006.

B. G.

Biographie & Distinctions

1956 Naissance à Rémering-lès-Puttelange

1979 Apprentissage chez Jacques Maximin, au Negresco, à Nice

1980 Ouverture de La Bonne Auberge, à Stiring-Wendel

1983 Achat des murs et du fonds de commerce de La Bonne Auberge

1996 Grand(e) de Demain

2000 Première femme Maître Cuisinier de France

2006 Ordre national du Mérite

2013 Trophée Tradition d'Aujourd'hui