Laurent PEUGEOT
Laurent Peugeot prend goût à la cuisine avec ses grands-parents. « En Saône-et-Loire, mon grand-père cultivait son jardin et ma grand-mère en cuisinait les produits, il y avait toujours une cocote en fonte à mijoter sur le fourneau. Ma madeleine de Proust de cette époque, c’est une tomate fraîchement cueillie, préparée en salade. » À 15 ans, Laurent Peugeot entre en apprentissage et passe son CAP. Après son service national, il rejoint en 1992 Roland Chanliau au Jardin des Remparts.
En 1994, il devient assistant chef de partie chez le multitoqué Jacques Lameloise, à Chagny, où il reste trois ans. Après le décès de son frère, Laurent Peugeot décide de partir pour le Japon où il rejoint Philippe Baton. « On était à l’époque une soixantaine de chefs français au Japon, on était un peu comme des extraterrestres. » Il travaillera pendant quatre ans à Tokyo.
À son retour en Bourgogne, il devient chef à l'hôtel La Montagne de Brancion, à Tournus, et prépare la reprise du restaurant Le Charlemagne, à Pernand-Vergelesses, propriété de petits-cousins de son père. « Précurseur, Gault&Millau m’a toujours suivi et soutenu, jusqu’à aujourd’hui, avec 3 toques et une note de 16,5. Je crois que le Guide Jaune a compris ma cuisine. »
Après quelques expériences à l’étranger (à Singapour et en Arabie saoudite), le chef se concentre aujourd’hui sur Le Charlemagne. « Je cultive, sur 3000 m2 de jardin, 100% des légumes que je cuisine ; je fais aussi mon miel et source mes produits dans un rayon de quelques kilomètres pour avoir des produits de très grande qualité. »
Début 2024, Laurent Peugeot annonce qu'il cède le Charlemagne à Rudy Villien, son second depuis 3 ans, pour se lancer dans une activité de conseil et de consulting, toujours dans le domaine de la gastronomie.
F.H.
Produit de bouche, équipement de cuisine, art de la table, solution de service ...
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