Julien MACHET
Chef : 1 restaurantC’est dans la crêperie de son père, à la station de ski de La Tania, que Julien Machet a pris goût au monde de la restauration. « J’y faisais la plonge et j’ai été piqué », explique-t-il. Après un CAP et plusieurs stages, le jeune chef part aux États-Unis pendant deux ans, dans une pâtisserie du Connecticut. L’expérience fut passionnante, mais le rythme effréné. À son retour en France, Julien Machet éprouve le besoin de faire une pause et travaille quelque temps comme charpentier.
« Mon père cherchait un cuisinier. J’ai donc pris la place très tôt. J’y travaillais pendant la saison mais, l’été, j’allais me former ailleurs. » C’est ainsi que, en 2000, il devient pâtissier aux Bories, à Gordes (Vaucluse), aux côtés de Philippe Calandri. « L’hiver, je travaillais à La Tania, et l’été, à Gordes. » C’est là-bas qu’il rencontre Thierry Game, second du restaurant gastronomique Le Bateau Ivre, de Jean-Pierre Jacob. Par son intermédiaire, il intègre l’établissement pour quatre étés consécutifs. « J’ai occupé tous les postes, jusqu’à celui de chef rôtisseur. »
Depuis, Julien Machet a repris les rênes du restaurant de son père, Le Farçon. Gault&Millau le récompense de 1 toque en 2008, puis d’une 2e dès 2010. Le chef a également créé l’opération Chef de Cœur, en soutien à la Banque alimentaire de Savoie, participé à la saison 6 de « Top Chef » et rouvert l’ancien duché de Savoie, pour avoir accès à plus de produits du territoire. En 2022, il a reçu le trophée Terroir d’Exception Auvergne-Rhône-Alpes.
I.B.
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