Julien BINZ
Chef : 1 restaurantAvec son accent chaleureux des gens de l’Est, Julien Binz explique, en toute simplicité, que s’il a fait l’école hôtelière, c’était pour suivre son meilleur ami de l’époque ! Un heureux hasard, donc, qui n’a pas plu à ses parents. Pour tenter de le faire changer d’avis, son père l’envoie faire son stage dans une maison réputée difficile : Pain, Adour et Fantaisie, emmenée par Didier Oudill, à Grenade-sur-l’Adour. « On travaillait 7 jours sur 7, de 7h à 1h du matin, et j’adorais ça ! »
Julien Binz fait ensuite ses classes exclusivement en Alsace : Les Armes de France, à Ammerschwihr, Le Buerehiesel, à Strasbourg (19/20 au Gault&Millau à l’époque), où il restera cinq ans. « J’ai recommencé comme commis là-bas, mais j’ai rapidement gravi les échelons », explique-t-il. Pendant son service militaire, il a l’opportunité de rejoindre Paul Haeberlin à L’Auberge de l’Ill, à Illhaeusern. « Le chef, qui avait ses entrées au ministère de la Défense, a fait jouer ses relations pour écourter mon service militaire ! J’y suis resté cinq ans. »
Après quelques expériences supplémentaires en Alsace, sa rencontre avec Émile Jung, le chef emblématique du Crocodile, à Strasbourg, sera décisive : « Un chef sans cuisine, ça n’existe pas », lui dit Émile Jung. Après un dernier engagement au Rendez-Vous de Chasse, à Colmar, Julien Binz se lance enfin et ouvre, en 2015, avec l’aide de la Dotation Gault&Millau, le Restaurant Julien Binz, à Ammerschwihr, le village de ses débuts. Le Guide Jaune lui accorde d’emblée la note de 15/20 et 3 toques.
F.H.
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