Jean-Claude CAHAGNET
Chef : 1 restaurantNé en 1965 à Paris, Jean-Claude Cahagnet passe plus de vingt ans dans la vallée de Chevreuse. Durant son enfance, rien ne le prédestine à faire de la cuisine : «Mais paradoxalement, je regardais tout le temps les émissions de Raymond Oliver, et je découpais les recettes de Modes & Travaux», se souvient-il. À l’école, on lui dit qu’il sera davantage apte à exercer un métier manuel plutôt qu’intellectuel. C’est donc «par hasard» qu’il se dirige vers la cuisine. Par chance, sa mère connaît un chef Maître Cuisinier de France, Jean-Pierre Philippe, qui le prend en essai pendant les vacances en 1981 : «C’est mon mentor, mon père spirituel», confie-t-il. Pendant cette brève expérience, Jean-Claude Cahagnet est marqué par la manière dont le chef rayonne, mais aussi par sa propension à fédérer autour d’une notion simple : le partage. La même année, le jeune homme suit une formation en cuisine, qu’il passe à La Toque Blanche aux Mesnuls (Yvelines), chez Jean-Pierre Philippe. Il passe par l’école du CFA de Versailles, puis à l’école hôtelière Tecomah, à Jouy-en-Josas : «Une grande école, très humaine».
Deux ans plus tard, il est qualifié pour le concours du Meilleur apprenti de France. En 1984, il arrive chez Gérard Vié à Versailles. En 1986, il repasse à La Toque Blanche, avant de s’envoler pour le Japon pour deux mois. Il y fait des démonstrations de cuisine, et revient en France dans la brigade de Jean-Pierre Cario, où il devient sous-chef à La Corbeille.
Après quelques expériences diverses au début des années 1990, Jean-Claude Cahagnet est chef au Relais des Gardes à Meudon (Hauts-de-Seine). Il y passe trois ans et demi, avant de repartir en vallée de Chevreuse, comme chef à l’Auberge Saint Pierre. Par la suite, il est aux commandes des Chanteraines à Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine), jusqu’en 1997, où il rencontre André Gamon, alors chef au Coq de la Maison Blanche à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) : «Ç’a été le déclencheur».
L’histoire veut en effet qu’André Gamon organise son départ en retraite dans le restaurant où officie Jean-Claude Cahagnet. À la fin du repas, il entre dans les cuisines et conseille au chef de s’installer. Deux mois plus tard, l’Auberge des Saints Pères ouvre ses portes à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Au début des années 2000, Jean-Claude Cahagnet reçoît le titre de Maître Cuisinier de France. En 2022, il change d’orientation et se tourne vers une «bistronomie décontractée», tout en conservant l’ADN culinaire originel de son restaurant, et une passion sincère, ce qui semble s’imposer comme une valeur cardinale dans son métier.
T. L.
Ses restaurants
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