Hugues MBENDA
Chef : 1 restaurant Dans son restaurant Kin, au cœur de Marseille, le chef Hugues Mbenda au solide parcours propose une cuisine métissée aux accents congolais.«Ma mère tenait un restaurant de rue à Kinshasa. J’étais derrière elle, à la regarder cuisiner», raconte Hugues Mbenda. Le jeune homme, qui a rejoint son père en France à l’âge de 9 ans, se forme au lycée Auguste-Escoffier en région parisienne. Diplôme en poche, il a 20 ans lorsqu’il est embauché au Taillevent, le restaurant parisien de Laurent Poitevin où il a effectué son dernier stage.
Fin 2010, l’envie de nouveaux horizons se fait ressentir. Il travaille un an à Londres, dans le restaurant gastronomique Pearl de l’Hôtel Renaissance, avec le chef Jun Tanaka. À son retour à Paris, il poursuit son parcours chez Jean-Pierre Vigato à Apicius, puis au Burgundy. C’est alors que le chef Nicolas Masse l’appelle pour l’accueillir au Grand’Vigne des Sources de Caudalie, près de Bordeaux. En 2015, il revient à Paris chez Christian Constant, au Violon d’Ingres.
En 2017, Hugues Mbenda obtient son premier poste de chef au restaurant gastronomique de l’Hôtel Westminster, le Céladon. Un moment charnière dans sa carrière, de nouveaux projets peuvent se mettre en place : «J’ai toujours voulu avoir mon restaurant. J’étais arrivé à maturité.»
Après six mois de consulting, pendant lesquels il prend le temps de réfléchir à son futur restaurant, Hugues Mbenda arrive à Marseille en 2019. Déjà identifié sur la scène parisienne, il sent que quelque chose se passe : «Arriver à Marseille m’a débridé en termes de création.» Il ouvre l’Orphéon avec son frère Éric. Très vite, l’établissement est repéré par Gault&Millau, qui l’intègre dans l’édition 2021 du 109 – Le Sang neuf de la gastronomie française. Après le confinement de 2020 et différents problèmes de local, le chef s’implante en résidence à l’Hôtel Montgrand. En parallèle, il ouvre une cantine du midi, Libala («mariage», en lingala), avec sa compagne Mathilde Godart. En 2023, le couple inaugure un espace assez vaste pour y établir deux restaurants : Kin (diminutif de «Kinshasa»), plus gastronomique et ouvert le soir, et Libala. Le chef continue de «mêler la cuisine française et les produits de la Méditerranée avec des touches africaines» comme personne.
T. L.
Ses restaurants
Produit de bouche, équipement de cuisine, art de la table, solution de service ...
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