Hugo ROELLINGER
Chef : 1 restaurantUn fils qui succède à son père à notre palmarès des Cuisiniers de l’Année ce n’est pas inédit, certes. Jean-Michel Lorain fut couronné en 1993 après l’avoir été avec son père sept ans plus tôt. Tout comme Michel Troisgros, sacré en 2003 après avoir partagé cette récompense avec son père Pierre en 1987.
Mais le cas Roellinger est tout de même différent. En 1994, Olivier reçu notre récompense suprême sans être évidemment accompagné par son fils en cuisine. Ce dernier n’avait alors que 6 ans et se cantonnait à simplement fureter dans les cuisines des Maisons de Bricourt, sur les hauteurs de Cancale.
En 2008, son père Olivier décide d’arrêter la haute gastronomie et de se tourner vers sa grande passion, les épices. Hugo s’est alors lancé dans la marine marchande et embarque également sur des bateaux scientifiques. En 2012 pourtant, il change radicalement de cap et annonce à son père qu’il se lancer dans la cuisine. Il part chez les amis de la famille, Pierre Gagnaire, les Bras et les Troisgros pères et fils qui, justement, vivent un peu la même période de transition.
Deux ans plus tard, il succède à son père aux commandes du Coquillage. Ce fou de grands espaces, ardent défenseur de la nature, se montre le plus libre des cuisiniers. Comme tant d’honnêtes et braves gens, il veut vivre au pays, travailler avec ceux qui l’entourent, tisser une relation humaine de qualité.
Sa cuisine n’obéit pas à des postures parce que la bonne attitude, il la cultive depuis longtemps, dans son potager ou sur les bateaux de ses pêcheurs. Chez Hugo Roellinger, les herbes, les épices et les algues accompagnent des prodiges rappelant que la nature mérite qu’on ne la massacre pas.
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