Guy SAVOY
Chef : 1 restaurantGuy Savoy aime rappeler qu’il est « un enfant de Gault&Millau ». Notre académicien n’est heureusement pas rancunier car, à l’instar d’Alain Passard par exemple, nous ne l’avons jamais distingué comme cuisinier de l’année. Une anomalie de l’histoire sans doute.
Sa mère, Marie-Léonie, tenait une buvette à Bourgoin-Jallieu et, parce qu’elle aimait faire plaisir, elle préparait quelques plats tout simples pour les clients de passage. Bien vite, il épaulera sa mère en cuisine avant de rejoindre Roanne comme apprenti chez les frères Troisgros. Là, il nouera une amitié forte et sincère avec Bernard Loiseau. Les deux jeunes gens ont à peu près le même âge, et la même soif d’apprendre.
Lasserre, puis l’Oasis, auprès de Louis Outhier, permettent à ce bourreau de travail de découvrir d’autres horizons culinaires, avant de s’installer définitivement à Paris. Nous sommes en 1977, et Claude Verger lui propose le poste de chef à La Barrière de Clichy. Trois ans plus tard, il franchit le périph et s’installe rue Duret, où il grimpe rapidement jusqu’à 18/20 dans un restaurant grand comme un mouchoir de poche.
En 1987, il trouve enfin le lieu qui lui permettra d’atteindre sa pleine mesure. Rue Troyon, au 18, Gilbert et Maguy Le Coze vendent leur Bernardin qu’ils ont hissé jusqu’à 17/20 pour s’installer à New York. Notre futur académicien ne manque pas l’occasion, rénove les lieux et, pendant plus de 25 ans plus un déménagement quai de Conti, il tiendra là une table fabuleuse, merveilleuse, inoubliable.
Depuis son installation, fin 2015, dans l’ancien hôtel de la Monnaie, Guy Savoy semble marcher sur l’eau, comme s’il était hors concours. Ici, tout est luxueux, élégant, magnifique, c’est une grande maison, pour un grand chef qui, depuis tant d’années, fait tout simplement l’unanimité.
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