Guillaume KASSEL
Chef : 1 restaurant Ancien élève de Franck Putelat ou Eric Pras, Guillaume Kassel a repris l’affaire familiale en 2016 pour la hisser au rang des belles tables de l’Alsace du Nord.Même si la maison familiale, créée par les grands-parents de Guillaume Kassel, a bien changé depuis son inauguration en 1967, le jeune chef a toujours su perpétuer cet esprit d’accueil et de convivialité qui fait aussi la réputation des lieux depuis plus de cinquante ans. « D’ailleurs, mon grand-père était un homme de salle. Il avait notamment travaillé au George V dans les années 60, mais il a souhaité tourner le dos au luxe en créant le restaurant avec ma grand-mère. Et c’est elle qui cuisinait. »
Les parents de Guillaume, qui ne sont pas du métier, reprennent l’établissement au début des années 90, bon gré mal gré. La maison tourne assez bien, mais connaît des hauts et des bas en fonction des chefs en place. Le jeune homme, quant à lui absolument convaincu de faire de la cuisine son métier, rejoint l’école hôtelière de Strasbourg. « J’étais bon élève, et j’avais compris que les cours de langue, de droit ou de gestion allaient me servir plus tard, même si cela ne me passionnait pas. Mais c’était une étape obligée. »
Des expériences enrichissantes chez Lameloise et au Buerehiesel
Avant de reprendre l’affaire familiale, Guillaume Kassel entreprend un Tour de France des belles maisons : Franck Putelat, Christophe Bacquié aux débuts de son aventure au Castellet, Eric Westermann au Buerehisel et surtout un fructueux passage chez Lameloise, auprès d’Eric Pras, où il va notamment pouvoir assouvir son amour pour les vins de Bourgogne. « Je rentre à Graufthal en 2016 pour reprendre l’établissement après mes parents. Je ne veux pas tout chambouler tout de suite mais je décide en revanche de supprimer la choucroute et le baeckeofe, au grand dam des habitués. J’ai ensuite fait rénover la cuisine puis la salle quelques années après, et je me suis aussi attelé à améliorer une cave forte de plus de 700 références, avec notamment de très belles allocations en Bourgogne. Je suis passionné par le vin ».
Guillaume Kassel fait honneur à l’héritage familial
S’appuyant essentiellement sur la production régionale (« mais sans sectarisme évidemment, je propose des saint-jacques en saison, ou du homard par exemple, à condition que les produits soient bien sourcés »), travaillant par exemple avec une céramiste locale, Guillaume Kassel est aujourd’hui fier d’avoir pu faire fructifier l’héritage familial tout en remerciant ses parents de lui avoir légué une affaire en bonne santé financière.
Ses restaurants
Produit de bouche, équipement de cuisine, art de la table, solution de service ...
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