Frédéric SANDRINI
Chef : 1 restaurantFrédéric Sandrini n’était pas prédestiné à devenir chef. « Pour être honnête, j’ai mis les pieds dans la cuisine par hasard. » Mauvais élève, l’adolescent s’oriente vers un apprentissage et commence une alternance dans une pizzeria : « J’ai essayé la cuisine sans conviction, mais j’ai eu le feu sacré. » Il poursuit l’aventure dans plusieurs restaurants de Lorraine, dont il est originaire, avant de racheter à 28 ans à peine la brasserie le Meligner, dans laquelle il travaillait avec son épouse depuis 1992.
Autodidacte talentueux, Frédéric Sandrini n’a pas de maître à penser : « Je ne renie pas les gens qui m’ont formé mais j’ai beaucoup lu. Le chemin vers la gastronomie s’est fait par étapes. »
Pour la petite histoire, la brasserie Meligner fut fondée en 1910 en face de la gare d’Hagondange, une aubaine ! Cette petite ville située en plein cœur du bastion de la sidérurgie, entre Thionville et Metz, accueillait les ouvriers de la région venus prendre le tramway pour se rendre sur leur lieu de travail. Au début, ils venaient s’y désaltérer, puis y déjeuner. À l’âge d’or, les Meligner faisaient 140 couverts tous les midis. Une autre époque. L’affaire périclite au fil du temps, même sous la gestion du couple Sandrini.
Un mal pour un bien ! En 2008, las de la brasserie, le chef tourne la page. Il écrit avec sa compagne un nouveau chapitre, qu’ils baptisent Quai des Saveurs. « J’avais en tête de faire un restaurant gastronomique à taille humaine, avec une cuisine du marché, d’instinct, mais en tant que chef d’entreprise, si on n’évolue pas, on recule. » En 2014, il rachète les murs et refait tout de fond en comble, pour remettre cet ancien buffet de gare définitivement sur de bons rails.
B. G.
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