Christophe CHAILLOU
Chef : 1 restaurantChristophe Chaillou, la carrière «se jouait entre sage-femme et cuisinier.» Une fois à l’école hôtelière, la voie se concrétise : «Mon seul objectif était de travailler dans les meilleures maisons.» Après un stage chez Guy Savoy, rue Troyon, à Paris, le jeune cuisinier décroche un premier poste au Saint-James Bouliac, chez Jean-Marie Amat.
Il reprend ensuite ses études, cette fois à l’école Ferrandi. Il intègre alors L’Oison, à Périgueux, puis part faire son service militaire. «C’est alors que tout a changé. Le premier livre de Michel Bras est sorti, ça a été une révélation. J’ai postulé de suite.» C’est ainsi qu’a débuté son aventure avec Michel Bras.
Ce dernier lui confie le poste de chef pâtissier pendant une saison, aux côtés de son fils. «Ça nous a rapprochés avec Sébastien, et il m’a présenté la sœur de sa femme… C’est comme ça que je me suis retrouvé à avoir un lien familial avec la famille Bras.» Après deux saisons comme chef de partie, Christophe Chaillou part dans les Landes, comme chef du restaurant Hervé Garrapit, à Villeneuve-de-Marsan.
Il reprend ensuite ses études et se reconvertit comme professeur au lycée hôtelier de Chamalières. Il y officie pendant quinze ans, avant de ressentir un besoin de changement. C’est alors que sa belle-famille lui propose d’ouvrir le Café Bras, à Rodez (Aveyron), au sein du musée Soulages. «Quand ils m’ont parlé du projet, j’ai sauté dans le train !» Christophe Chaillou, récompensé de 2 toques, y exerce depuis et s’investit également dans des chantiers d’insertion afin d’accompagner les travailleurs éloignés de la vie professionnelle.
I. B.
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