Carlos CAMINO
Chef : 1 restaurant« Je m’appuie sur mes souvenirs, mon identité, ma différence… » raconte Carlos Camino. Aujourd’hui à la tête de l’un des premiers restaurants péruviens de Lyon, le chef tente de se remémorer ses premiers pas en restauration. Sa formation, il se rappelle l’avoir débutée dans la cuisine de sa grand-mère. « Elle m’a appris à déplumer les poules, à tuer les cochons, à m’occuper du potager… Elle m’a donné envie d’être en contact avec la nature. »
École hôtelière de Lima, puis cuisines de consulats, d’ambassades, de restaurants traditionnels… Jusqu’à ses 23 ans, Carlos Camino enchaîne les petits boulots peu ou pas rémunérés. « Pour apprendre, il fallait travailler gratuitement. Mais ça m’a poussé à apprendre et à faire dix fois plus d’efforts pour être le meilleur. » En 2003, il part à Lyon pour rejoindre sa sœur qui y fait ses études. « À l’époque, je ne connaissais rien de l’histoire de la cuisine française, je ne savais pas qui était Bocuse, alors que je l’ai croisé au moins dix fois quand j’ai fait un stage chez Pierre Orsi, à Lyon. »
Après un BTS au CFA François Rabelais, à Dardilly (Rhône), et un apprentissage au bouchon Les Lyonnais, Carlos Camino ouvre, dès 2013, son propre restaurant à Lyon, Miraflores. « J’avais une idée en tête : faire ma cuisine péruvienne. » C’est avec succès qu’il réussit ce défi, puisqu’il est récompensé dès 2015 par le trophée Meilleur Espoir Gault&Millau Auvergne-Rhône-Alpes. « Il m’a porté chance, tous les prix sont tombés après », dont une 3e toque en 2023 !
I. B.
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Produit de bouche, équipement de cuisine, art de la table, solution de service ...
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