Angelo FERRIGNO
Chef : 1 restaurantSa cuisine ne ressemble à aucune autre, et pour cause : Angelo Ferrigno a eu un parcours relativement simple. « Je me suis formé en Auxois. J’essaie d’être autodidacte. Mes confrères qui sont passés par de grandes maisons ont plus d’expérience et de facilités que moi, mais je défends mon parcours qui prouve que l’on peut faire autrement pour créer son propre restaurant. »
À seulement 14 ans, l’adolescent se forme au CFA La Noue-Bourgogne, près de Dijon, et découvre le monde de la restauration bourguignonne. Il fait ses armes à l’Hostellerie d’Aussois, à Semur-en-Auxois, et à L’Hostellerie de Levernois, à Beaune.
En 2012, il rejoint La Maison des Cariatides, à Dijon, et y monte les échelons jusqu’à en devenir chef, en 2015. « Je m’y sentais bien, mais j’entendais régulièrement dire “On mange bien chez Angelo.” » Du coup, en 2018 et à seulement 26 ans, il décide d’ouvrir son propre restaurant, mais ce n’est qu’après deux ans de travaux que CIBO voit le jour. « Je voulais me sentir chez moi ; j’ai dû tout refaire, du sol au plafond, pour créer une cuisine à mon goût. »
Dans l’assiette, le Bourguignon met ses terres en avant, mais s’inspire aussi de ses origines italiennes et portugaises. « C’est une cuisine dans l’air du temps. Je mise sur les producteurs situés dans un périmètre de 200 km, mais pourquoi pas aussi sur une entreprise locale spécialisée dans les produits japonais. » Il est récompensé de 3 belles toques et promu Grand de Demain dans le guide France 2022.
B. G.
Ses restaurants
Produit de bouche, équipement de cuisine, art de la table, solution de service ...
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