Adrien SALAVERT
Chef Pâtissier : 1 restaurant«Mon parcours paraît atypique, mais il ne l’est pas. Je savais depuis mes 10 ans que j’allais faire ce métier», explique Adrien Salavert. À ses débuts, le jeune homme s’oriente d’abord vers la boulangerie, mais une expérience comme aide-pâtissier sur l’île d’Oléron le mène peu à peu vers la pâtisserie : «Là-bas, j’ai vu la magie du métier», confie-t-il. Ses parents, craignant une lubie de jeunesse, le poussent tout de même à faire des études. Il réalise donc un DUT en gestion des entreprises, suivi d’une licence professionnelle en ressources humaines au Canada.
En 2011, il revient à ses premières amours et passe son CAP pâtissier. L’année suivante, à 23 ans, il décroche son premier poste de pâtissier-chocolatier. «Ça a été difficile de trouver un travail, les autres avaient déjà quatre ou cinq ans d’expérience. Mais mon patron avait aussi un parcours en reconversion, mon profil lui a parlé.»
En 2013, il rejoint l’équipe du Grand Hôtel de Bordeaux auprès de Stéphane Carrade. De commis, il devient sous-chef pâtissier en moins de deux ans. Puis il suit le chef au Skiff Club à l’hôtel Ha(a)ïtza, au Pyla-sur-Mer. En 2018, le pâtissier est embauché au Gabriel, le restaurant de La Réserve Paris auprès de Jérôme Banctel. Recruté comme chef de partie, il devient, en moins de trois mois, le nouveau chef pâtissier de l’établissement. Après la naissance de sa fille, il décide de quitter la capitale et «de trouver un projet ambitieux près de Bordeaux». C’est chose faite en 2021, lorsqu’il rencontre son futur chef, David Charrier. «On est vite tombé d’accord sur le fait de faire du restaurant Les Belles Perdrix une table incontournable de Gironde.»
I. B.
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