Thomas BUSNOULT
Chef : 1 restaurantAdolescent, Thomas Busnoult se rêve basketteur, mais très vite la réalité le rattrape ! Il plonge dans la cuisine et s’y découvre une passion au fil du temps. Il se forme à l’école hôtelière de Granville. «J’ai suivi un cursus classique : BEP, CAP et bac professionnel. Ce sont mes stages, sur la côte de la Manche puis au Prince de Galles, à Paris, qui m’ont conforté dans mon choix. J’étais soulagé !» Le jeune commis passe ses étés à la mer et ses hivers à la montagne : au chalet Saint-Georges, à Megève, ou dans les palaces de Saint-Tropez et de Sainte-Maxime.
En 2005, Thomas Busnoult, fan de basket américain, s’envole pour les États-Unis, direction San Diego. Pendant deux ans, il officie au sein de la brigade de Fabrice Hardel, chef français du Westgate, un hôtel 5 étoiles.
En mal du pays, le jeune cuisinier rentre en France en 2007, et pose ses valises en Bretagne, à Sables-d’Or-les-Pins, à l’Hôtel de Diane, où il prend une place de second. En 2010, il monte d’un grade et devient chef du restaurant Le Napoli, à Caen, puis travaille dans plusieurs établissements jusqu’à trouver le bon, en 2020 : Le Lion d’Or, à Bayeux. «Je venais d’avoir une fille, il était temps pour moi de me poser.» Aujourd’hui, le chef y défend une cuisine française teintée de touches asiatiques. «Je tiens cela de Jean-Michel Belin, chef du Beauvallon, à Sainte-Maxime. À l’époque où j’y étais, il faisait venir des chefs thaïlandais renommés. Certains sont même devenus des amis. Je suis allé chez eux pour me former, le temps des vacances.» Cette audace lui permet de maintenir les 2 toques Gault&Millau. Mais Thomas Busnoult ne compte pas se reposer sur ses lauriers, et tient à tirer l’établissement vers le haut !
B. G.
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