Renaud DARMANIN
Chef : 1 restaurantAîné d'une fratrie de six enfants, Renaud Darmanin avait l’habitude de faire à manger pour ses frères et sœurs. Une corvée ? Loin de là, l’adolescent se découvre une passion pour la cuisine. L'apprenti se forme au lycée hôtelier de Chamalières (Puy-de-Dôme). Son bac professionnel et son BTS en poche, le jeune commis part aiguiser ses couteaux chez Paul Bocuse, d’abord au Pré Catelan, à Paris, puis dans son Auberge du Pont de Collonges, à Collonges-au-Mont-d’Or, près de Lyon. Renaud Darmanin rejoint ensuite la Suisse pour distiller ses talents auprès d’Olivier Samson, au Parc des Eaux-Vives, et d’Armel Bedouet, à l'Hôtel Royal.
En 2010, riche de toutes ses rencontres et désormais jeune papa de 26 ans, Renaud Darmanin reprend l’Auberge de la Tour, un hôtel-restaurant niché au cœur de la cité médiévale de Marcolès (Cantal). «Je n’ai pas beaucoup réfléchi. J’ai tout de suite été séduit par cette cité atypique de caractère, proche de la nature.» Le jeune chef commence à deux salariés, aujourd’hui ils sont 12. «Cette réussite, je la dois en partie à l’équipe du Gault&Millau, qui m’a largement soutenu.» Le Guide Jaune lui attribue 2 belles toques, le prix Jeune Talent Auvergne 2014 et le trophée Innovation Auvergne-Rhône-Alpes 2016 pour sa «capacité à moderniser le territoire».
Au fil du temps, le chef rénove sa bâtisse auvergnate flanquée d'une tour, obtenant ainsi 4 étoiles en 2021. «Un hôtel 4 étoiles à Marcolès, c’était improbable ! Ici, pas de poteau électrique à l’horizon. Mais j’ai conservé le mot auberge, qui correspond bien à mon état d'esprit.» En autosuffisance grâce à un jardinier à temps plein, Renaud Darmanin élabore de belles assiettes que le photographe Thomas Mougeolle immortalise, en vue de la publication d’un beau livre : Fusion.
B. G.
Ses restaurants
Produit de bouche, équipement de cuisine, art de la table, solution de service ...
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