Maxime BOUTTIER
Chef : 1 restaurant«J’ai grandi à la campagne, au milieu des champs. Quand je rentrais de l’école, j’allais à la ferme plutôt qu’à la maison», se souvient Maxime Bouttier. Au collège, dès que l’occasion se présente, il aide son oncle dans sa boucherie-charcuterie-traiteur. «Alors, quand il a fallu choisir sa voie, c’était hyper logique pour moi d’aller en cuisine.» Le jeune homme part donc se former dès ses 14 ans au restaurant L'Hoirie, près d'Angers. Il poursuit au sein du Beaulieu, au Mans, puis enchaîne avec une mention complémentaire en dessert de restaurant à La Maison d’À Côté auprès de Ludovic Laurenti, puis Christophe Hay.
En 2012, il décroche un emploi au Pressoir d’Argent du Grand Hôtel de Bordeaux. Un an plus tard, il intègre le restaurant bordelais Dubern comme sous-chef pâtissier. «C’était une réouverture après de longs mois de travaux d’une maison emblématique très bourgeoise.» Il poursuit sa route à L’Atelier de Jean-Luc Rabanel, puis revient dans la région bordelaise pour prendre le poste de sous-chef à La Cape. «En réalité, j’ai fait un an partout. J’essayais d’apprendre, de comprendre l’entreprise et la cuisine du chef, de me faire mon idée et mon expérience, sans m’en imprégner.»
Puis, en 2015, il prend le poste de sous-chef de cuisine pour l’ouverture du Taillevent à Londres. «Il fallait tout faire : chercher l’offre, trouver le positionnement, proposer une super carte... Ça a été très formateur.» L’expérience terminée, il part à Tahiti pour un an. Après deux années au Mensae, Maxime Bouttier a ouvert en avril 2023 son propre restaurant, Géosmine, à Paris 11e. La même année, il est récompensé du Trophée Terroir d'Exception Île-de-France par Gault&Millau et apparaît dans le 109 – Le Sang neuf de la gastronomie française.
I.B.
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