Matthieu PASGRIMAUD
Matthieu Pasgrimaud a choisi le métier sur un coup de tête. « J’aurais tout aussi bien pu être maçon », glisse-t-il. Qui l’aurait cru, au vu de son impressionnant parcours ? La preuve en 2014, lorsqu’il entre en tant que commis de cuisine au restaurant Le 1947 de Yannick Alléno, à Courchevel. « Un gros tournant, c’était la première fois que j’entrais dans le monde de haut niveau de la gastronomie. »
Puis direction L’Oustau de Baumanière, aux Baux-de-Provence. « Glenn Viel avait besoin de personnel pour l’ouverture », précise-t-il. Retour au 1947, cette fois comme demi-chef de partie. Il poursuit son périple à l’hôtel Les Barmes de l’Ours, à Val d’Isère, puis à la Résidence de la Pinède, à Saint-Tropez, chez Arnaud Donckele. Il rejoint ensuite le restaurant Lemontblanc, à Crans-Montana, en Suisse, ce qui lui permet d’économiser pour accomplir son « rêve de gosse » : partir aux États-Unis. En 2018, il devient chef de partie auprès de Daniel Boulud au Dinex Group, à New York.
En 2020, Vivien et Miguel Bertho-Macé lui proposent une place de chef au Domaine de la Brûlaire, à Beaupréau-en-Mauges (Maine-et-Loire). Il accepte et prend les rênes du restaurant Le 1825, qui obtient bientôt la note de 14/20 auprès de Gault&Millau. Le chef reçoit deux ans plus tard le trophée Jeune Talent lors du Gault&Millau Tour Loire et figure dans l’édition 2023 du livre 109 - Le Sang neuf de la gastronomie française.
En 2024, quelques semaines après avoir quitté les cuisines du 1825, Matthieu Pasgrimaud s'installe à Massignac, au sein du très beau Domaine des Etangs.
I.B.