David BIZET
Chef : 1 restaurantSes grands-parents étaient agriculteurs, son oncle charcutier. Gourmand de nature, David Bizet s’est rapproché d’eux. C’est ainsi qu’est née son envie de se lancer dans la gastronomie. Pour devenir cuisinier, il entre au lycée hôtelier de Granville et passe son brevet de maîtrise au Manoir du Lys, à Juvigny-Val-d’Andaine (Orne). Ensuite, c’est en tant que cuisinier du président du Sénat, René Monory, qu’il exécute son service militaire, aux côtés des Meilleurs ouvriers de France. «J’ai énormément appris», confie-t-il.
Désormais installé au cœur de la Ville Lumière, David Bizet veut se frotter aux plus grands. Pour commencer, Philippe Legendre, fait du même bois, lui propose une place de commis de cuisine au mythique Taillevent. En 2000, ils investissent les cuisines du Four Seasons George V, à Paris. Il passe par toutes les adresses et gravit les échelons, jusqu’à devenir second au Cinq, fonction qu’il occupera pendant quinze ans aux côtés de Philippe Legendre, Éric Briffard, puis Christian Le Squer. Satisfait, José Silva, directeur général de l’établissement, lui offre son premier poste de chef en 2016, lors de l’ouverture de L’Orangerie.
Fort de cette expérience, le lauréat du trophée Grand de Demain 2018 revient au Taillevent par la grande porte, avant d’être nommé chef exécutif de l’ensemble des restaurants du Peninsula Paris. À L’Oiseau Blanc, table emblématique du palace, il se distingue par une cuisine bourgeoise, qu’il remet savamment au goût du jour. «L’important, c’est qu’elle reste lisible, que le produit soit au cœur de l’assiette. Nous avons la chance d’avoir un jardin sur le toit de l’hôtel et d’y cultiver nos herbes aromatiques.» Gault&Millau lui décerne d’emblée 3 toques.
B. G.
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