Alain PERRILLAT-MERCEROT
Chef : 1 restaurant« J’ai quitté tôt l’école, je voulais un métier manuel, faire quelque chose avec mes mains », explique Alain Perillat-Mercerot. À 15 ans, il débute avec un CAP qu’il poursuit par un BP en apprentissage à l’Auberge de Letraz, à Sévrier (Haute-Savoie). « Ça a été très dur moralement et physiquement, mais si je réussis dans le métier aujourd’hui, c’est grâce à des expériences comme ça qui m’ont endurci. »
Si le jeune cuisinier se plaît dans le milieu, c’est son apprentissage au Capucin Gourmand, à Vougy (Haute-Savoie), auprès de Guy Barbin, qui lui fait découvrir une autre face de la restauration. « Il m’a montré où était le plaisir dans ce métier. C’est à ce moment-là que j’ai su que j’allais faire ça toute ma vie. »
Après son service militaire, il découvre la cuisine de Laurent Petit, au Clos des Sens. « Je suis allé manger à Annecy-le-Vieux, c’était une cuisine qui me plaisait, j’ai déposé un CV et le lendemain j’y travaillais. » Il y reste huit années durant lesquelles il gravit les échelons jusqu’au poste de second du chef. « C’est lui qui m’a donné le goût de l’entrepreneuriat. Je savais qu’en partant de chez lui je m’installerais à mon compte. »
C’est chose faite en 2001, lorsqu’il ouvre son hôtel-restaurant Atmosphères, au Bourget-du-Lac, avec son épouse, Delphine Pontet. Gault&Millau, qui le décrit comme « un chef soucieux d’évoluer, s’appuyant sur un terroir qu’il ne cesse d’adapter dans un esprit moderne et épuré », lui décerne rapidement 2 toques, puis 3 toques dès 2006, et le récompense des trophées Jeune Talent et Tradition d’Aujourd’hui.
I. B.
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