Akhara CHAY
Chef : 1 restaurantNé à Paris de parents cambodgien et thaïlandais, Akhara Chay est poussé par son oncle, alors voiturier au Pavillon Ledoyen, à intégrer la maison comme apprenti, en parallèle d’un CAP et BEP à Émerainville. C’est ainsi qu’il entre en 1994 dans la cuisine de Ghislaine Arabian, sous les ordres d’Éric Provost. «Je venais d’une cité, j’avais perdu ma mère à 12 ans, j’étais en roue libre. J’ai découvert la haute cuisine, ça m’a subjugué.»
Ses études terminées, il rejoint les équipes d’Alain Ducasse au Relais du Parc, à Paris. «Ça a été très dur, mais je l’en remercie encore aujourd’hui.» Par la suite, il suit son mentor, Éric Provost, à l’Hôtel Barrière Le Royal Deauville. Pendant six années, il évolue jusqu’au poste de second de cuisine, tout en passant son diplôme à l’Institut Paul Bocuse.
En 2005, il intègre le Mas Candille, à Mougins, afin de seconder Serge Gouloumès. «J’ai appris beaucoup en logistique, en événements extérieurs. J’ai beaucoup voyagé avec lui», se souvient-il. Puis, en 2009, il décroche sa première place de chef dans un hôtel 5 étoiles, Le Mas des Herbes Blanches, à Joucas. «C’était super, une belle maison en plein Luberon.»
Après quelques mois au Château de Valmer, Relais & Châteaux du Var, il tombe malade et doit subir une greffe de rein. Par chance, son épouse est compatible. Pendant qu’il se rétablit, il officie au restaurant Joseph, à Monaco. Depuis 2017, Akhara Chay s’épanouit à l’hôtel La Vague de Saint Paul. «Ici, je suis bien, en totale cohésion avec le propriétaire et le directeur général. Ma cuisine est posée, épurée, on a une ligne de conduite locavore que je marie avec des techniques et des saveurs d’Asie.» Une cuisine récompensée de 2 belles toques par Gault&Millau.
I. B.
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