Maxime ULLENS
Ni fils de négociant, encore moins énième génération d’une dynastie vigneronne… Quel parcours singulier que celui de Maxime Ullens, installé à Hermonville, dans le Massif de Saint-Thierry !
Architecte d’origine belge, son destin de vigneron n’était, a priori, pas tout tracé… Et puis, un voyage professionnel qui l’amène en Champagne, cette passion pour le vin qui le tenaille, ce changement de vie qui le démange, son épouse Anna qui le pousse… Bref, Maxime Ullens fait le grand saut en 2012, débarque sur le terroir le plus septentrional de la Champagne, pour redonner vie à un domaine qui ne produisait plus depuis très longtemps. Donc tout recréer de A à Z ou presque, entrer en connivence avec ses vignes, 3,80 hectares plantés de pinot meunier à 80 %, de chardonnay et d’un rien de pinot noir. Il a beau être jeune vigneron, Maxime Ullens a des convictions bien ancrées et sait ce qu’il veut. Depuis son installation, il a obtenu la certification bio – certaines parcelles sont encore en cours de certification – et chemine désormais vers la biodynamie. Il parle d’approche bourguignonne, de démarche parcellaire, de vieillissement assez long en fûts de chêne fabriqués par ses soins ! Et il a une conception précise du champagne : « je veux faire un vin de champagne : contrairement à ce qui se fait souvent ailleurs, je pense d’abord à faire du vin, ensuite seulement je pense à la bulle… Et dans cette idée-là, on a des vins plus amples, profonds, texturés ». Chaque année, il produit un Brut sans année composé de 80 % de pinot meunier et de 20 % de chardonnay, et un 100 % meunier baptisé La Petite Montagne. Il signe aussi trois autres cuvées, qu’il invente en fonction de la vendange.
